Une fidèle lectrice ayant habité Annecy me propose une quinzaine de tickets de bus qu’elle vient de retrouver dans son portefeuille. C’est gentil, mais trop tard. Avec la journée bus gratuits d’hier, je ne vais même pas pouvoir utiliser complètement ma troisième carte dix voyages.
Le dimanche, le premier bus Soixante pour Talloires part à huit heures trente de la Gare Routière. Cette fois, j’en descends à l’arrêt Talloires Angon après l’arrêt Talloires Ecoles. Angon est un hameau de bord du lac situé au-delà du bourg de Talloires. Plusieurs campignes y sont présents dont certains vont jusqu’au lac, empêchant de le longer.
Dès que c’est possible, je marche le long de ce lac jusqu’au bourg déjà vu deux fois, bénéficiant d’un paysage que je ne sais qualifier que par le mot magnifique. Je repasse par la plage, dois contourner des écoles de voile et d’autres activités nautiques pour rejoindre le port. Ma dernière photo à Talloires est un autoportrait à la maison boudeuse. Il s’ajoute à ma collection de photos de mon ombre.
Au centre du bourg, Café Gisèle est ouvert, avec aux commandes deux Gigi qui ne sont pas les mêmes que la dernière fois. La terrasse est au soleil. Il y fait presque chaud. J’y bois un café entouré de locaux français et anglais.
Un quadragénaire m’a précédé à l’arrêt de bus Ecoles. Il confond les bus au départ d’Annecy avec ceux au départ de Talloires. Je dois lui expliquer comment lire l’horaire sur papier que lui a donné sa copine. Quand il a compris, une voiture s’arrête. Ce sont des amis à lui. Ils lui proposent de l’emmener. Voilà une leçon de perdue.
Le car de retour est à dix heures cinquante-cinq. J’en descends à la Gare Routière d’où je rejoins la rue du Pâquier. Presque tous ses restaurants sont fermés le dimanche. La Cuisine des Amis propose du déjà vu. Je tente le menu savoyard de la Brasserie du Théâtre, le premier restaurant de la rue, avec vue sur le Centre Bonlieu et la montagne au loin.
Ce menu savoyard se compose d’un croustillant de tome des Bauges en salade, d’une tartiflette et d’une faisselle au coulis de fruits rouges. Je m’installe à une table haute sous les arcades, éloigné des familles. Le croustillant de tome des Bauges en salade devrait s’appeler salade avec tout petit croustillant de tome des Bauges. La tartiflette est bonne (il fallait bien que j’en mange une avant de quitter la région). Le dessert est passable. Le service ne lambine pas. Bien que je ne mange pas vite, à treize heures j’ai terminé. Avec mon verre d’Apremont Vieille Vigne, j’en ai pour vingt-cinq euros.
Je réussis à avoir une table au Café des Arts, ce qui n’est pas facile le dimanche. Dans un premier temps, il me semble que Margot et Maïwenn me battent froid, puis, longtemps après mon arrivée, la première me dit : « Ça va ? Tu es triste de nous quitter, bien sûr. », et la seconde, encore plus tard, me signale d’un pouce levé qu’elle a aimé ce qu’elle a lu.
Le nombre de personnes sur qui j’ai écrit d’une façon que je jugeais positive et qui l’ont mal pris. Ce pourquoi, sauf en réponse à une question précise sur le sujet, je ne parle pas, à qui est évoqué dans mes écritures, de cette activité quasi quotidienne.
*
Le genre de plaisanterie que l’on doit entendre ce dimanche à Thorens Glières. « Ah, te voilà, on voit bien que c’est la Fête de la Courge. »
Le dimanche, le premier bus Soixante pour Talloires part à huit heures trente de la Gare Routière. Cette fois, j’en descends à l’arrêt Talloires Angon après l’arrêt Talloires Ecoles. Angon est un hameau de bord du lac situé au-delà du bourg de Talloires. Plusieurs campignes y sont présents dont certains vont jusqu’au lac, empêchant de le longer.
Dès que c’est possible, je marche le long de ce lac jusqu’au bourg déjà vu deux fois, bénéficiant d’un paysage que je ne sais qualifier que par le mot magnifique. Je repasse par la plage, dois contourner des écoles de voile et d’autres activités nautiques pour rejoindre le port. Ma dernière photo à Talloires est un autoportrait à la maison boudeuse. Il s’ajoute à ma collection de photos de mon ombre.
Au centre du bourg, Café Gisèle est ouvert, avec aux commandes deux Gigi qui ne sont pas les mêmes que la dernière fois. La terrasse est au soleil. Il y fait presque chaud. J’y bois un café entouré de locaux français et anglais.
Un quadragénaire m’a précédé à l’arrêt de bus Ecoles. Il confond les bus au départ d’Annecy avec ceux au départ de Talloires. Je dois lui expliquer comment lire l’horaire sur papier que lui a donné sa copine. Quand il a compris, une voiture s’arrête. Ce sont des amis à lui. Ils lui proposent de l’emmener. Voilà une leçon de perdue.
Le car de retour est à dix heures cinquante-cinq. J’en descends à la Gare Routière d’où je rejoins la rue du Pâquier. Presque tous ses restaurants sont fermés le dimanche. La Cuisine des Amis propose du déjà vu. Je tente le menu savoyard de la Brasserie du Théâtre, le premier restaurant de la rue, avec vue sur le Centre Bonlieu et la montagne au loin.
Ce menu savoyard se compose d’un croustillant de tome des Bauges en salade, d’une tartiflette et d’une faisselle au coulis de fruits rouges. Je m’installe à une table haute sous les arcades, éloigné des familles. Le croustillant de tome des Bauges en salade devrait s’appeler salade avec tout petit croustillant de tome des Bauges. La tartiflette est bonne (il fallait bien que j’en mange une avant de quitter la région). Le dessert est passable. Le service ne lambine pas. Bien que je ne mange pas vite, à treize heures j’ai terminé. Avec mon verre d’Apremont Vieille Vigne, j’en ai pour vingt-cinq euros.
Je réussis à avoir une table au Café des Arts, ce qui n’est pas facile le dimanche. Dans un premier temps, il me semble que Margot et Maïwenn me battent froid, puis, longtemps après mon arrivée, la première me dit : « Ça va ? Tu es triste de nous quitter, bien sûr. », et la seconde, encore plus tard, me signale d’un pouce levé qu’elle a aimé ce qu’elle a lu.
Le nombre de personnes sur qui j’ai écrit d’une façon que je jugeais positive et qui l’ont mal pris. Ce pourquoi, sauf en réponse à une question précise sur le sujet, je ne parle pas, à qui est évoqué dans mes écritures, de cette activité quasi quotidienne.
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Le genre de plaisanterie que l’on doit entendre ce dimanche à Thorens Glières. « Ah, te voilà, on voit bien que c’est la Fête de la Courge. »