La semaine dernière arrivant au cabinet médical où je devais consulter la remplaçante de mon médecin traitant, j’apprends de la secrétaire remplaçante que celui-ci revient dès le lundi suivant. Aussi je reporte mon rendez-vous à ce lundi dix heures trente.
Ce n’est pas que je pense cette remplaçante incompétente mais c’est lui (avec l’urologue) qui m’a prescrit le traitement rendu nécessaire par mes envies d’uriner trop fréquentes et je me pose des questions après avoir lu les notices des trois médicaments sur leur possibles effets néfastes pour mon glaucome et ma cataracte.
Quand il me reçoit ce lundi matin, je lui explique mes inquiétudes. Il a tôt fait de me rassurer. Je lui parle aussi de ma dernière prise de sang, s’agissant du diabète et du cholestérol qui dépassent un peu la norme. Là aussi il est rassurant.
-Je vais prendre votre tension et écouter votre cœur, me dit-il.
La première est normale, treize huit, c’est habituel. « Parfait », me dit-il pour le second. Il battait la breloque il y a quelques mois. Je ne juge pas utile de le lui rappeler. Il me fait ensuite monter sur la balance. Je crains le pire après ma cure de nourriture du Pas-de-Calais. Que non, deux kilos de moins que la dernière fois.
Enfin, il me fait une ordonnance pour une analyse de sang complète vers la fin de l’année. « Pour le Péhessa, on arrêtera quand vous aurez soixante-quinze ans. » « Si je suis encore vivant. »
Après l’avoir remercié et salué, je paie les vingt-cinq euros à la secrétaire. Redescendant vers chez moi par les petites rues qui conduisent au Jardin de l’Hôtel de Ville, je me dis que cela fait longtemps que je ne suis ressorti de chez le médecin moins inquiet que lorsque j’y suis entré. Sans doute est-ce aussi arrivé à d’autres qui, contrairement à toute attente, moururent une semaine plus tard.
*
Reçu le dix mai, un mail de Signal Conso, s’agissant de mon signalement du restaurant Au Vieux Port d’Etaples-sur-Mer pour refus de me servir une carafe d’eau avec mon repas :
« L'entreprise a pris connaissance de votre signalement aujourd'hui.
Si elle propose une solution ou corrige le problème, vous recevrez un email.
Pour information, les enquêteurs de la répression des fraudes ont également bien reçu votre signalement. »
*
Pour ce qui est du verre d’eau gratuit avec un café, que ne veut plus fournir le Café de Rouen, il semble que la loi ait changé en deux mille vingt-deux. C’est au sein d’un article un peu foutraque du Code de l'Environnement que me signale un fidèle lecteur.
« Les établissements de restauration et débits de boisson sont tenus d'indiquer de manière visible sur leur carte ou sur un espace d'affichage la possibilité pour les consommateurs de demander de l'eau potable gratuite. Ces établissements doivent donner accès à leurs clients à une eau potable fraîche ou tempérée, correspondant à un usage de boisson. ».
Je vais signaler ça au Café de Rouen et s’il ne renonce pas au verre d’eau payant, je saisirai la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.
Ce n’est pas que je pense cette remplaçante incompétente mais c’est lui (avec l’urologue) qui m’a prescrit le traitement rendu nécessaire par mes envies d’uriner trop fréquentes et je me pose des questions après avoir lu les notices des trois médicaments sur leur possibles effets néfastes pour mon glaucome et ma cataracte.
Quand il me reçoit ce lundi matin, je lui explique mes inquiétudes. Il a tôt fait de me rassurer. Je lui parle aussi de ma dernière prise de sang, s’agissant du diabète et du cholestérol qui dépassent un peu la norme. Là aussi il est rassurant.
-Je vais prendre votre tension et écouter votre cœur, me dit-il.
La première est normale, treize huit, c’est habituel. « Parfait », me dit-il pour le second. Il battait la breloque il y a quelques mois. Je ne juge pas utile de le lui rappeler. Il me fait ensuite monter sur la balance. Je crains le pire après ma cure de nourriture du Pas-de-Calais. Que non, deux kilos de moins que la dernière fois.
Enfin, il me fait une ordonnance pour une analyse de sang complète vers la fin de l’année. « Pour le Péhessa, on arrêtera quand vous aurez soixante-quinze ans. » « Si je suis encore vivant. »
Après l’avoir remercié et salué, je paie les vingt-cinq euros à la secrétaire. Redescendant vers chez moi par les petites rues qui conduisent au Jardin de l’Hôtel de Ville, je me dis que cela fait longtemps que je ne suis ressorti de chez le médecin moins inquiet que lorsque j’y suis entré. Sans doute est-ce aussi arrivé à d’autres qui, contrairement à toute attente, moururent une semaine plus tard.
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Reçu le dix mai, un mail de Signal Conso, s’agissant de mon signalement du restaurant Au Vieux Port d’Etaples-sur-Mer pour refus de me servir une carafe d’eau avec mon repas :
« L'entreprise a pris connaissance de votre signalement aujourd'hui.
Si elle propose une solution ou corrige le problème, vous recevrez un email.
Pour information, les enquêteurs de la répression des fraudes ont également bien reçu votre signalement. »
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Pour ce qui est du verre d’eau gratuit avec un café, que ne veut plus fournir le Café de Rouen, il semble que la loi ait changé en deux mille vingt-deux. C’est au sein d’un article un peu foutraque du Code de l'Environnement que me signale un fidèle lecteur.
« Les établissements de restauration et débits de boisson sont tenus d'indiquer de manière visible sur leur carte ou sur un espace d'affichage la possibilité pour les consommateurs de demander de l'eau potable gratuite. Ces établissements doivent donner accès à leurs clients à une eau potable fraîche ou tempérée, correspondant à un usage de boisson. ».
Je vais signaler ça au Café de Rouen et s’il ne renonce pas au verre d’eau payant, je saisirai la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.