Un grain de café, je l’apprends ce dimanche matin de la vendeuse à qui je m’adresse au Marché du Clos Saint-Marc, c’est ainsi que l’on nomme le petit porte-monnaie noir à fermeture à glissière centrale que je glisse dans ma poche, après le lui avoir payé deux euros, en remplacement du précédent dont la fermeture a lâché.
J’ai toujours mis le minimum dans l’achat d’un porte-monnaie, trouvant absurde de devoir dépenser de l’argent pour un objet qui sert à ranger de l’argent.
*
Rentré, j’écoute Interception sur France Inter. Le documentaire est consacré aux manifestations contre le recul de l’âge de la retraite. On y évoque notamment ce qui se passe à Evreux et à Louviers (ville natale). Le reportage s’achève par une longue intervention de la Lovérienne Sophie Ozanne. Elle se présente comme institutrice de maternelle à la retraite. Elle se garde bien de dire qu’elle est au Hennepéha.
Toujours aussi doués pour s’accaparer le micro en se faisant passer pour un simple citoyen, les membres de ce groupuscule.
*
L’après-midi, de retour sur France Culture, je découvre dans l’émission Poésie et ainsi de suite de Manou Farine la « poétesse anarcha-féministe » de Philadelphie Voltairine de Cleyre.
Je me garderai bien de commenter ce « anarcha-féministe » mais je dois dire que le mot « poétesse » m’irrite. Je lui préfère une poète, comme à doctoresse une docteure.
*
Le soir venu, passage du volume deux (deux mille cent quatre-vingt-deux pages) au volume trois (deux mille cent dix pages), ce dernier commençant par la description de l’arrivée des Allemands à Paris en mil neuf cent quarante, du Journal littéraire de Paul Léautaud.
*
Lundi après-midi, durant mon café lecture au Socrate, j’ai sous les yeux la terrasse bien rangée du Flo’s qui lui fait face. Ce bar n’est pas en vacances. La Préfecture de Seine-Maritime lui a infligé une fermeture administrative de quarante-cinq jours pour deux raisons : « des individus en complet état d’ivresse provenant de l’établissement » et « la diffusion de musique amplifiée, laquelle caractérisait des faits de tapage ».
J’ai toujours mis le minimum dans l’achat d’un porte-monnaie, trouvant absurde de devoir dépenser de l’argent pour un objet qui sert à ranger de l’argent.
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Rentré, j’écoute Interception sur France Inter. Le documentaire est consacré aux manifestations contre le recul de l’âge de la retraite. On y évoque notamment ce qui se passe à Evreux et à Louviers (ville natale). Le reportage s’achève par une longue intervention de la Lovérienne Sophie Ozanne. Elle se présente comme institutrice de maternelle à la retraite. Elle se garde bien de dire qu’elle est au Hennepéha.
Toujours aussi doués pour s’accaparer le micro en se faisant passer pour un simple citoyen, les membres de ce groupuscule.
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L’après-midi, de retour sur France Culture, je découvre dans l’émission Poésie et ainsi de suite de Manou Farine la « poétesse anarcha-féministe » de Philadelphie Voltairine de Cleyre.
Je me garderai bien de commenter ce « anarcha-féministe » mais je dois dire que le mot « poétesse » m’irrite. Je lui préfère une poète, comme à doctoresse une docteure.
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Le soir venu, passage du volume deux (deux mille cent quatre-vingt-deux pages) au volume trois (deux mille cent dix pages), ce dernier commençant par la description de l’arrivée des Allemands à Paris en mil neuf cent quarante, du Journal littéraire de Paul Léautaud.
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Lundi après-midi, durant mon café lecture au Socrate, j’ai sous les yeux la terrasse bien rangée du Flo’s qui lui fait face. Ce bar n’est pas en vacances. La Préfecture de Seine-Maritime lui a infligé une fermeture administrative de quarante-cinq jours pour deux raisons : « des individus en complet état d’ivresse provenant de l’établissement » et « la diffusion de musique amplifiée, laquelle caractérisait des faits de tapage ».