Ce jeudi matin avec mon sac de courses faites chez U Express, place du Général, je tourne le coin de la rue de la République et la trouve barrée et garnie de véhicules de Police et Pompiers. Un fourgon taxi s’est écrasé (malaise du chauffeur, un piéton renversé sans gravité) contre le pilier qui a lui seul soutient le coin de la seule maison non alignée de la rue, sous laquelle je ne pouvais passer sans penser que je n’aimerais pas habiter là, ayant chaque jour peur de la destruction accidentelle de ce pilier sur quoi reposent trois étages. C’est presque fait. Il penche salement mais nul ne semble craindre que la maison s’écroule.
Quand je repasse par-là, l’après-midi, la rue est de nouveau ouverte à la circulation et le pilier de traviole renforcé d’étais métalliques et entouré de barrières. Le commerçant d’en bas est à l’ouvrage dans sa boutique vendant sans avoir l’air inquiet ses articles funéraires.
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En voilà un qui a une bonne raison de se plaindre, pas comme tous ceux qui geignent sans cesse sur l’augmentation de leurs charges (c’est ainsi qu’ils appellent les cotisations sociales), augmentation qu’en définitive ils ne paient pas puisqu’ils la reportent sur leur prix de vente, la faisant supporter à la clientèle.
Il suffit d’être en ville le matin un peu avant dix heures pour voir dans quelles voitures roulent ces miséreux, d’énormes kat-kat ou de grosses berlines allemandes qui leur sont nécessaires pour venir de leur belle maison sise en banlieue huppée de Rouen ou dans un village de l’Eure.
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Le boulot du commerçant : rentrer un produit au prix de dix euros, essayer de le vendre cinquante euros, finir par le solder à trente euros, pendant ce temps être assis derrière sa caisse et médire des fonctionnaires (qui le font vivre étant de ses clients) tout en réfléchissant à de prochains travaux dans la boutique afin de bénéficier de la niche fiscale afférente.
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Bon, je sais, il y a aussi des commerçants pauvres au centre de la ville de Rouen. Ceux-là font faillite avec constance (et comme je l’avais prévu à l’ouverture de leur boutique). Rue du Père-Adam, entre deux magasins venant de fermer, vient de s’installer une marchande de bonbons. Je ne lui en donne pas pour long.
Quand je repasse par-là, l’après-midi, la rue est de nouveau ouverte à la circulation et le pilier de traviole renforcé d’étais métalliques et entouré de barrières. Le commerçant d’en bas est à l’ouvrage dans sa boutique vendant sans avoir l’air inquiet ses articles funéraires.
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En voilà un qui a une bonne raison de se plaindre, pas comme tous ceux qui geignent sans cesse sur l’augmentation de leurs charges (c’est ainsi qu’ils appellent les cotisations sociales), augmentation qu’en définitive ils ne paient pas puisqu’ils la reportent sur leur prix de vente, la faisant supporter à la clientèle.
Il suffit d’être en ville le matin un peu avant dix heures pour voir dans quelles voitures roulent ces miséreux, d’énormes kat-kat ou de grosses berlines allemandes qui leur sont nécessaires pour venir de leur belle maison sise en banlieue huppée de Rouen ou dans un village de l’Eure.
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Le boulot du commerçant : rentrer un produit au prix de dix euros, essayer de le vendre cinquante euros, finir par le solder à trente euros, pendant ce temps être assis derrière sa caisse et médire des fonctionnaires (qui le font vivre étant de ses clients) tout en réfléchissant à de prochains travaux dans la boutique afin de bénéficier de la niche fiscale afférente.
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Bon, je sais, il y a aussi des commerçants pauvres au centre de la ville de Rouen. Ceux-là font faillite avec constance (et comme je l’avais prévu à l’ouverture de leur boutique). Rue du Père-Adam, entre deux magasins venant de fermer, vient de s’installer une marchande de bonbons. Je ne lui en donne pas pour long.