La ville est à fuir le samedi après-midi, trop de couples et de familles dans les rues, allant de vitrine en vitrine. Je profite donc du soleil printanier, une rareté en cette année de pluie, pour prendre place sur le banc du jardin avec la Correspondance d’Auguste Perret et Marie Dormoy.
Ce pauvre jardin, après le passage d’un duo d’ouvriers paysagistes cet hiver, est de nouveau laissé à l’abandon. La pelouse pousse comme elle peut, envahie de pissenlits et de pâquerettes. Les plantes à fleurs ont presque toutes disparu. Quelques jonquilles ont survécu, maintenant fanées.
Tandis que je lis, j’ai en fond sonore la conversation d’une jeune voisine dont le petit appartement est opposé en diagonale au mien. Qu’elle parle à sa copine ou dans son téléphone, une phrase sur deux commence par « du coup ».
A un moment, le voisin au chien, qui ne fait plus que de courtes apparitions sans son animal dans son appartement, entre et ressort. Il y a un mois, il m’a dit qu’il allait partir. Depuis que son chien n’aboyait plus en son absence, je m’étais accoutumé à lui. Je regretterai donc son départ car je crains toujours d’avoir pire par la suite. Lui au moins n’écoutait pas de musique et ne recevait personne d’autre que sa copine.
Je rentre quand j’arrive à la fin de la correspondance entre l’architecte et sa maîtresse, un livre qui m’aura tenu des semaines.
Ma seconde moitié d’après-midi est prise par la réservation de mes billets Rouen Paris et retour du mercredi pour les deux mois de l’été des Jeux Olympiques.
Je m’y prends encore plus tôt que d’habitude car il y aura des Normands avec des billets pour cette compétition sportive qui voudront prendre le train. Il n’y aura pas de places pour tout le monde et il ne saurait être question que cette bouffonnerie m’empêche d’aller à la capitale.
*
Rouen, Capitale Européenne de la Beauferie ? Certains y travaillent, m’apprend Paris Normandie : « L’office de tourisme veut faire de Rouen « the place to be » pour les enterrements de vie de jeune fille. »
Ce pauvre jardin, après le passage d’un duo d’ouvriers paysagistes cet hiver, est de nouveau laissé à l’abandon. La pelouse pousse comme elle peut, envahie de pissenlits et de pâquerettes. Les plantes à fleurs ont presque toutes disparu. Quelques jonquilles ont survécu, maintenant fanées.
Tandis que je lis, j’ai en fond sonore la conversation d’une jeune voisine dont le petit appartement est opposé en diagonale au mien. Qu’elle parle à sa copine ou dans son téléphone, une phrase sur deux commence par « du coup ».
A un moment, le voisin au chien, qui ne fait plus que de courtes apparitions sans son animal dans son appartement, entre et ressort. Il y a un mois, il m’a dit qu’il allait partir. Depuis que son chien n’aboyait plus en son absence, je m’étais accoutumé à lui. Je regretterai donc son départ car je crains toujours d’avoir pire par la suite. Lui au moins n’écoutait pas de musique et ne recevait personne d’autre que sa copine.
Je rentre quand j’arrive à la fin de la correspondance entre l’architecte et sa maîtresse, un livre qui m’aura tenu des semaines.
Ma seconde moitié d’après-midi est prise par la réservation de mes billets Rouen Paris et retour du mercredi pour les deux mois de l’été des Jeux Olympiques.
Je m’y prends encore plus tôt que d’habitude car il y aura des Normands avec des billets pour cette compétition sportive qui voudront prendre le train. Il n’y aura pas de places pour tout le monde et il ne saurait être question que cette bouffonnerie m’empêche d’aller à la capitale.
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Rouen, Capitale Européenne de la Beauferie ? Certains y travaillent, m’apprend Paris Normandie : « L’office de tourisme veut faire de Rouen « the place to be » pour les enterrements de vie de jeune fille. »