Ce samedi matin, après avoir fait mien pour deux euros au marché du Clos Saint-Marc l’édition grand format due à Christian Bourgois des Vies parallèles de Boris Vian de Noël Arnaud, je passe à la Pharmacie du Drugstore afin de faire renouveler mon ordonnance (comme on dit), s’agissant des gouttes que je dois mettre dans mes yeux chaque soir.
Me précède un client dont je sais le nom, une notabilité rouennaise autant connue pour son activité professionnelle que pour ses responsabilités publiques. J’attends donc derrière la ligne verte marquée « limite de confidentialité ».
Macache, cette ligne est si proche du comptoir que j’apprends tout des problèmes de transit de ce notable, et du sang dans les selles qui l’inquiète. Je sais aussi ce que lui conseille la pharmacienne. Heureusement, s’il y en a un sur qui on peut compter pour la discrétion, c’est moi.
*
Jeudi soir sonne à l’interphone, porteuse de tartelettes aux pommes, celle qui m’avait envoyé un message pour me dire que le Plouk Town de Ian Monk (Editions Cambourakis) l’intéressait et à qui j’ai logiquement voulu offrir le deuxième exemplaire trouvé ensuite chez Book-Off.
Voilà un livre entre de bonnes mains, me dis-je, quand elle repart une heure et demie plus tard.
Me précède un client dont je sais le nom, une notabilité rouennaise autant connue pour son activité professionnelle que pour ses responsabilités publiques. J’attends donc derrière la ligne verte marquée « limite de confidentialité ».
Macache, cette ligne est si proche du comptoir que j’apprends tout des problèmes de transit de ce notable, et du sang dans les selles qui l’inquiète. Je sais aussi ce que lui conseille la pharmacienne. Heureusement, s’il y en a un sur qui on peut compter pour la discrétion, c’est moi.
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Jeudi soir sonne à l’interphone, porteuse de tartelettes aux pommes, celle qui m’avait envoyé un message pour me dire que le Plouk Town de Ian Monk (Editions Cambourakis) l’intéressait et à qui j’ai logiquement voulu offrir le deuxième exemplaire trouvé ensuite chez Book-Off.
Voilà un livre entre de bonnes mains, me dis-je, quand elle repart une heure et demie plus tard.