Peu de monde dimanche midi au Son du Cor où de temps en temps il faut descendre l’auvent. L’averse passée, on le remonte. Cela occupe le serveur qui n’a pas grand-chose à faire. Le patron est là aussi, mais plutôt comme client. L’animation naît soudain avec l’arrivée d’un quinquagénaire. Il ne sait plus où il a garé sa voiture.
Un Flamand qui parle un français incertain. Le serveur est le premier à essayer de l’aider puis le patron s’en mêle. Les smartphones sont sollicités. De quelle cathédrale parle cet homme qui appelle ainsi toutes les églises ? L’affaire s’éclaircit un peu lorsque l’on comprend que le marché qu’il a vu n’est pas le marché du Clos mais le vide grenier de la rue Grand Pont.
Ce voyageur distrait vit près de la frontière avec les Pays-Bas, vers Maastricht. Il est venu ici pour rencontrer une femme croisée sur Facebook mais elle n’a pas voulu le recevoir, prétextant être malade. Il n’a dormi que quatre heures, dans sa voiture, une Mercedes garée sur une place pour handicapé.
« Manquerait plus que la Police ait enlevé votre voiture », lui dit le patron. Impossible, il a l’autorisation de stationnement nécessaire, c’est celle de sa mère qui est encore vivante.
Le serveur a tôt fait de trouver sur Internet un plan des places pour handicapés du secteur Grand Pont Martainville. Après un dernier café, l’homme perdu et le patron du Son partent pédestrement à la recherche du véhicule cependant que je remets mon livre dans mon sac et rentre chez moi.
(A suivre)
Un Flamand qui parle un français incertain. Le serveur est le premier à essayer de l’aider puis le patron s’en mêle. Les smartphones sont sollicités. De quelle cathédrale parle cet homme qui appelle ainsi toutes les églises ? L’affaire s’éclaircit un peu lorsque l’on comprend que le marché qu’il a vu n’est pas le marché du Clos mais le vide grenier de la rue Grand Pont.
Ce voyageur distrait vit près de la frontière avec les Pays-Bas, vers Maastricht. Il est venu ici pour rencontrer une femme croisée sur Facebook mais elle n’a pas voulu le recevoir, prétextant être malade. Il n’a dormi que quatre heures, dans sa voiture, une Mercedes garée sur une place pour handicapé.
« Manquerait plus que la Police ait enlevé votre voiture », lui dit le patron. Impossible, il a l’autorisation de stationnement nécessaire, c’est celle de sa mère qui est encore vivante.
Le serveur a tôt fait de trouver sur Internet un plan des places pour handicapés du secteur Grand Pont Martainville. Après un dernier café, l’homme perdu et le patron du Son partent pédestrement à la recherche du véhicule cependant que je remets mon livre dans mon sac et rentre chez moi.
(A suivre)