Ce mardi matin, il n’est pas difficile à ma coiffeuse de trouver un sujet de conversation : « On dirait qu’il va faire beau ». Je ne peux pas dire le contraire. C’est un jour avec plus de soleil que de nuages. Ce qui n’est déjà pas mal.
A mi-journée, cinq minutes avant l’ouverture, j’arrive au Son du Cor et ai la mauvaise surprise de trouver un quidam déjà installé à ma table habituelle. Je suis contraint de me rabattre sur l’une de celles posées sur le terrain de boules, entre soleil et ombre, sans le risque d’un arbre à oiseaux au-dessus de la tête. Ces bestioles volantes sont un risque pour qui lit. Je ne voudrais pas qu’une page de L’Esprit de Paris soit décorée d’une chiure.
A peine le café est-il ouvert qu’une quinquagénaire et son petit-fils s’installent également sur cette extension de terrasse. Le moutard a tôt fait de courir sur le boulodrome. Quand il s’approche de moi dans un nuage de poussière, je fais comprendre à son ascendante que ça ne doit pas se reproduire. Je m’attends à ce qu’elle me dise « C’est un enfant ». A quoi je pourrais répondre « C’est bien le problème ».
Finie l’heureuse époque où le boulodrome ne servait qu’à la pétanque. Aucun adulte n’y laissait crapahuter son moutard de peur qu’un joueur ne le prenne pour le cochonnet.
*
Le lendemain mercredi, c’est avec mon dentiste que je pourrais parler du temps qu’il fait, si celui-ci ne m’obligeait à avoir la bouche ouverte et ne se livrait à de bruyants travaux pour mon détartrage d’été. Près de lui, debout et intimidée, venant d’arriver, se tient une future dentiste, en stage. Nouveauté, le patient n’est plus invité à mettre des surchaussures anti Covid à l’arrivée.
A mi-journée, cinq minutes avant l’ouverture, j’arrive au Son du Cor et ai la mauvaise surprise de trouver un quidam déjà installé à ma table habituelle. Je suis contraint de me rabattre sur l’une de celles posées sur le terrain de boules, entre soleil et ombre, sans le risque d’un arbre à oiseaux au-dessus de la tête. Ces bestioles volantes sont un risque pour qui lit. Je ne voudrais pas qu’une page de L’Esprit de Paris soit décorée d’une chiure.
A peine le café est-il ouvert qu’une quinquagénaire et son petit-fils s’installent également sur cette extension de terrasse. Le moutard a tôt fait de courir sur le boulodrome. Quand il s’approche de moi dans un nuage de poussière, je fais comprendre à son ascendante que ça ne doit pas se reproduire. Je m’attends à ce qu’elle me dise « C’est un enfant ». A quoi je pourrais répondre « C’est bien le problème ».
Finie l’heureuse époque où le boulodrome ne servait qu’à la pétanque. Aucun adulte n’y laissait crapahuter son moutard de peur qu’un joueur ne le prenne pour le cochonnet.
*
Le lendemain mercredi, c’est avec mon dentiste que je pourrais parler du temps qu’il fait, si celui-ci ne m’obligeait à avoir la bouche ouverte et ne se livrait à de bruyants travaux pour mon détartrage d’été. Près de lui, debout et intimidée, venant d’arriver, se tient une future dentiste, en stage. Nouveauté, le patient n’est plus invité à mettre des surchaussures anti Covid à l’arrivée.