Ce samedi c’est journée portes ouvertes au Conservatoire de Rouen et je n’ai pas envie de m’y rendre mais apprenant par le programme qu’il existe un tunnel passant sous l’avenue de la Porte des Champs afin de relier cette industrieuse maison avec la Chapelle du Collège Fontenelle, je change d’avis. J’ai un faible pour les tunnels depuis ma lecture enfantine d’Enid Blyton.
Après l’averse, je franchis les portes coulissantes et trouve, tout de suite à gauche, l’entrée de ce mystérieux passage souterrain. Un aimable vigile m’en ouvre la porte. Je descends quelques marches, me voici dans le tunnel.
Comme il se doit, il en tombe des gouttes d’eau et l’on s’y sent un peu oppressé malgré qu’un artiste l’ait enjolivé de tasseaux de bois peints en vert harmonieusement disposés contre les parois de béton et qu’un autre ait agrémenté le carrelage d’une mosaïque marron.
Las, je suis déçu à la sortie. Je m’imaginais déboucher dans la sacristie mais c’est dans la cour du Collège que j’arrive.
Je marche donc sur le macadam mouillé pour rejoindre la Chapelle qui, elle aussi, est portes ouvertes. A l’intérieur, devant une poignée d’auditrices et d’auditeurs, se dépense une bande de trombonistes constituée de quelques filles et de beaucoup de garçons originaires de Strasbourg et de Rouen en répétition publique pour leur concert de fin d’après-midi.
J’écoute un peu puis repasse sous l’avenue de la Porte des Champs et, puisque je suis là, parcours les couloirs du Conservatoire. Ceux-ci sont complètement encombrés par les familles soucieuses d’inscrire leur descendance du bon côté de la société. Impossible de pénétrer dans les salles où se déroulent concerts, théâtre et danse. Je renonce et rentre avant l’averse suivante.
*
Enfin pris le temps de faire le tour de l’exposition des dessins au stylo bille noir à rond blanc intriguant de François Trocquet à la MAM Galerie, dont j’avais manqué le vernissage, trop mouillé et fatigué après la manifestation rouennaise du dix janvier. Sûrement que j’aurais eu des choses intelligentes à en dire ce jour-là.
*
Au café Le Grand Saint-Marc : « T’étais là le dimanche matin où Béatrice Dalle est venue boire un coup ici ? Au début, j’ai hésité mais je l’ai reconnue à ses dents. Bon, elle a un peu forci, c’est sûr, mais elle a toujours sa bouche, comment dire ? Pulpeuse. Elle était là parce qu’elle faisait un truc de théâtre avec des jeunes de Rouen. Sympa et tout. Elle s’est laissée photographier avec deux filles qui prenaient un café. A la fin, c’est elle qui a payé pour tout le monde. Elle a fait une carte. »
Après l’averse, je franchis les portes coulissantes et trouve, tout de suite à gauche, l’entrée de ce mystérieux passage souterrain. Un aimable vigile m’en ouvre la porte. Je descends quelques marches, me voici dans le tunnel.
Comme il se doit, il en tombe des gouttes d’eau et l’on s’y sent un peu oppressé malgré qu’un artiste l’ait enjolivé de tasseaux de bois peints en vert harmonieusement disposés contre les parois de béton et qu’un autre ait agrémenté le carrelage d’une mosaïque marron.
Las, je suis déçu à la sortie. Je m’imaginais déboucher dans la sacristie mais c’est dans la cour du Collège que j’arrive.
Je marche donc sur le macadam mouillé pour rejoindre la Chapelle qui, elle aussi, est portes ouvertes. A l’intérieur, devant une poignée d’auditrices et d’auditeurs, se dépense une bande de trombonistes constituée de quelques filles et de beaucoup de garçons originaires de Strasbourg et de Rouen en répétition publique pour leur concert de fin d’après-midi.
J’écoute un peu puis repasse sous l’avenue de la Porte des Champs et, puisque je suis là, parcours les couloirs du Conservatoire. Ceux-ci sont complètement encombrés par les familles soucieuses d’inscrire leur descendance du bon côté de la société. Impossible de pénétrer dans les salles où se déroulent concerts, théâtre et danse. Je renonce et rentre avant l’averse suivante.
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Enfin pris le temps de faire le tour de l’exposition des dessins au stylo bille noir à rond blanc intriguant de François Trocquet à la MAM Galerie, dont j’avais manqué le vernissage, trop mouillé et fatigué après la manifestation rouennaise du dix janvier. Sûrement que j’aurais eu des choses intelligentes à en dire ce jour-là.
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Au café Le Grand Saint-Marc : « T’étais là le dimanche matin où Béatrice Dalle est venue boire un coup ici ? Au début, j’ai hésité mais je l’ai reconnue à ses dents. Bon, elle a un peu forci, c’est sûr, mais elle a toujours sa bouche, comment dire ? Pulpeuse. Elle était là parce qu’elle faisait un truc de théâtre avec des jeunes de Rouen. Sympa et tout. Elle s’est laissée photographier avec deux filles qui prenaient un café. A la fin, c’est elle qui a payé pour tout le monde. Elle a fait une carte. »