Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Lefrançois Mozart Schumann à l’Opéra de Rouen

16 novembre 2015


« Quand la Préfecture m’a donné le choix entre annuler le concert ou le maintenir avec des mesures de sécurité supplémentaires, je n’ai pas hésité une seconde », annonce de façon liminaire, petits papiers en main, Frédéric Roels, Directeur de l’Opéra de Rouen, ce dimanche à seize heures. Il va y être donné un concert de musique de chambre intitulé de façon quelque peu prémonitoire Dédicaces. Je suis au premier rang sur une chaise côté piano. « Défendre l’esprit des Lumières contre le fanatisme religieux » dit-il encore avant d’inviter à un moment de silence. Cette intervention nécessaire et sobre est très applaudie.
Hervé Walczak Le Sauder (violon), Pascale Thiébaux (violon), Agathe Blondel (alto) et Florent Audibert (violoncelle) jouent la Toccata sesta d’après Frescobaldi de Laurent Lefrançois, courte composition contemporaine néo classique, puis le Quatuor pour cordes numéro dix-sept en si bémol majeur « La Chasse » de Wolfgang Amadeus Mozart.
Le meilleur est pour après l’entracte avec le Quintette pour piano en mi bémol de Robert Schumann pour lequel Frédéric Aguessy est au piano, une œuvre ardente fort plaisante avec en bonus visuel une jolie tourneuse de pages à l’air bien sage.
Avant que les cinq donnent en bis le mouvement le plus tonique, Frédéric Aguessy prend la parole pour citer un extrait de la lettre qu’écrivit Richard Wagner à Robert Schumann au lendemain de l’audition de ce quintette : Je vois quel chemin vous voulez suivre, et puis vous assurer que c’est aussi le mien, là est l’unique chance de salut : la beauté., un propos qui fait écho à l’actualité tragique.
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Pas le moindre risque d’endormissement durant ce concert malgré une nuit moyenne et un réveil brutal à l’heure du départ d’un des invités de la soirée biture du voisin étudiant (une habitude de quand sa copine n’est pas là), invité avec lequel l’une des voisines à chiens s’embrouille bruyamment car ce buveur de bière la pisse dans le jardin :
-Il n’y a pas de toilettes chez Florent ? lui demande-t-elle avec l’appui sonore d’Aboyus.
Le pisseur va se plaindre à son peute inviteur qui lui fait une leçon de morale alcoolisée.
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Avant le concert, au Son du Cor, avec toutes celles et tous ceux qui profitent d’une terrasse de belle journée d’automne à soleil trop bas en regardant celui-ci sur le haut des maisons d’en face.