Rue de la Chaîne, la Galerie du Pôle Image (rebaptisée Centre Photographique) vernit ce vendredi soir l’exposition J’habiterai mon nom de Seba Kurtis qui doit son titre à une formule de Saint-John Perse dans son poème Exil. Elle est sous-titrée Immigration Files et tombe en plein dans l’actualité. J’y suis dès dix-huit heures afin de voir ça tranquillement.
Seba Kurtis est lui-même ancien immigré illégal pour raison économique (la variété la plus mal vue par les politiciens), venu d’Argentine avec sa famille en deux mille un après la crise financière, installé d’abord en Espagne puis en Angleterre où il a été régularisé (comme on dit). Ses photos prises en divers endroits, dont Cherbourg et Rouen pour cause de résidence, ont pour sujet cette immigration qu’il traite de manière artistique en modifiant l’image par divers procédés techniques dans l’idée de lui faire subir ce que subissent ceux qui fuient leur pays. Le résultat ne m’éblouit pas. La partie de l’exposition qui me retient un peu est celle montrant ses photos familiales sorties d’une boite à chaussures ayant pris l’eau.
Il y a bientôt là quelques dizaines de vernisseuses et vernisseurs dont des représentants d’institutions culturelles locales (Musée, Opéra), toutes personnes de la classe intellectuelle, donc favorables à l’arrivée de gens venus d’ailleurs. Je ne risque pas d’entendre ici le discours majoritaire, celui qui me fait mal aux oreilles dans les cafés ou au marché. Un sosie de Cavanna raconte le récent piratage de la boîte mail de l’Ubi. Je prends un godet empli d’un tiers de vin rouge et écoute Raphaëlle Stopin, directrice artistique du Centre Photographique, parler un peu longuement du travail de Seba Kurtis. Celui-ci, jeune homme enjoué hyper tatoué, remercie en anglais.
Seba Kurtis est lui-même ancien immigré illégal pour raison économique (la variété la plus mal vue par les politiciens), venu d’Argentine avec sa famille en deux mille un après la crise financière, installé d’abord en Espagne puis en Angleterre où il a été régularisé (comme on dit). Ses photos prises en divers endroits, dont Cherbourg et Rouen pour cause de résidence, ont pour sujet cette immigration qu’il traite de manière artistique en modifiant l’image par divers procédés techniques dans l’idée de lui faire subir ce que subissent ceux qui fuient leur pays. Le résultat ne m’éblouit pas. La partie de l’exposition qui me retient un peu est celle montrant ses photos familiales sorties d’une boite à chaussures ayant pris l’eau.
Il y a bientôt là quelques dizaines de vernisseuses et vernisseurs dont des représentants d’institutions culturelles locales (Musée, Opéra), toutes personnes de la classe intellectuelle, donc favorables à l’arrivée de gens venus d’ailleurs. Je ne risque pas d’entendre ici le discours majoritaire, celui qui me fait mal aux oreilles dans les cafés ou au marché. Un sosie de Cavanna raconte le récent piratage de la boîte mail de l’Ubi. Je prends un godet empli d’un tiers de vin rouge et écoute Raphaëlle Stopin, directrice artistique du Centre Photographique, parler un peu longuement du travail de Seba Kurtis. Celui-ci, jeune homme enjoué hyper tatoué, remercie en anglais.