Six-Fours-les-Plages a un quartier excentré nommé Le Brusc où se trouvent un port et au-delà de celui-ci, deux îles, Le Petit Gaou et Le Grand Gaou, la première devenue presqu’île, la deuxième attachée à la première par un pont.
Pour aller voir ces îles, je prends le bateau bus qui va aux Sablettes puis, près du débarcadère et avec le même ticket, le bus Quatre-Vingt-Sept jusqu’à son terminus.
Et me voici de bon matin, ce mardi ensoleillé, arrivé au bout du Brusc. Je vais d’abord voir de près celle qu’on voit de loin, la statue du Petit Gaou. Cette imposante Vénus sortie des eaux s’avère être fort laide. Je passe ensuite sur Le Grand Gaou par le pont bitumé près duquel sont amarrés un petit bateau de pêche et un canot bleu.
Il est précisé à l’entrée de cette deuxième île que les bicyclettes y sont interdites, même tenues à la main. Voilà qui console de toutes ces îles où ces engins pullulent.
Cette île inhabitée est petite bien que plus grande que la première. En faire le tour est facile et agréable. Sa végétation est typiquement méditerranéenne et sa côte typiquement bretonne. On a vue sur une troisième île, plus importante, dominée par sa tour de la Marine, celle des Embiez, toute proche et privée, achetée autrefois par Paul Ricard qui y est maintenant enterré. Un bateau Ricard peut vous y emmener moyennant finance.
Quand j’ai bouclé mon tour du Grand Gaou, je vais lire le Journal littéraire de Paul Léautaud sur un banc du Petit Gaou, face à la lagune, et à midi, je déjeune sur cette île du Petit Gaou, au restaurant La Lagune, dont la terrasse donne sur Le Grand Gaou, sur une partie de l’île des Embiez et là-bas, au loin, sur Sanary, m’indique la jeune serveuse après avoir demandé confirmation à son smartphone.
Ici on sert des pizzas, mais pas le mardi, car c’est le jour de congé de celui qui les fait. Cela m’évite peut-être d’être déçu. J’opte pour la daube de calamar longuement mijotée garnie de pommes de terre grenailles, à vingt et un euros, avec une carafe d’eau. Si elle a longuement mijoté, elle m’arrive vite, pas mauvaise, rien d’extraordinaire, et je suis à l’arrêt des bus Mistral pour le Quatre-Vingt-Sept de treize heures.
Il ne va pas aux Sablettes mais au Port de la Seyne où je prends un bateau bus dans la foulée. A quatorze heures pile, je m’assois à la terrasse de La Réale et commande un café verre d’eau.
*
Au Grand Gaou, ce quidam sur un piton rocheux qui attend que je parte de mon piton rocheux pour le photographier, alors que je fais de même avec lui. Il finit par céder et je peux faire ma photo.
*
A huit heures, avant mon départ de Toulon, la sonnerie au drapeau dans la cour de la Préfecture Maritime, et au passage du bateau bus, les marins au garde-à-vous sur la plateforme du Dixmude.
Pour aller voir ces îles, je prends le bateau bus qui va aux Sablettes puis, près du débarcadère et avec le même ticket, le bus Quatre-Vingt-Sept jusqu’à son terminus.
Et me voici de bon matin, ce mardi ensoleillé, arrivé au bout du Brusc. Je vais d’abord voir de près celle qu’on voit de loin, la statue du Petit Gaou. Cette imposante Vénus sortie des eaux s’avère être fort laide. Je passe ensuite sur Le Grand Gaou par le pont bitumé près duquel sont amarrés un petit bateau de pêche et un canot bleu.
Il est précisé à l’entrée de cette deuxième île que les bicyclettes y sont interdites, même tenues à la main. Voilà qui console de toutes ces îles où ces engins pullulent.
Cette île inhabitée est petite bien que plus grande que la première. En faire le tour est facile et agréable. Sa végétation est typiquement méditerranéenne et sa côte typiquement bretonne. On a vue sur une troisième île, plus importante, dominée par sa tour de la Marine, celle des Embiez, toute proche et privée, achetée autrefois par Paul Ricard qui y est maintenant enterré. Un bateau Ricard peut vous y emmener moyennant finance.
Quand j’ai bouclé mon tour du Grand Gaou, je vais lire le Journal littéraire de Paul Léautaud sur un banc du Petit Gaou, face à la lagune, et à midi, je déjeune sur cette île du Petit Gaou, au restaurant La Lagune, dont la terrasse donne sur Le Grand Gaou, sur une partie de l’île des Embiez et là-bas, au loin, sur Sanary, m’indique la jeune serveuse après avoir demandé confirmation à son smartphone.
Ici on sert des pizzas, mais pas le mardi, car c’est le jour de congé de celui qui les fait. Cela m’évite peut-être d’être déçu. J’opte pour la daube de calamar longuement mijotée garnie de pommes de terre grenailles, à vingt et un euros, avec une carafe d’eau. Si elle a longuement mijoté, elle m’arrive vite, pas mauvaise, rien d’extraordinaire, et je suis à l’arrêt des bus Mistral pour le Quatre-Vingt-Sept de treize heures.
Il ne va pas aux Sablettes mais au Port de la Seyne où je prends un bateau bus dans la foulée. A quatorze heures pile, je m’assois à la terrasse de La Réale et commande un café verre d’eau.
*
Au Grand Gaou, ce quidam sur un piton rocheux qui attend que je parte de mon piton rocheux pour le photographier, alors que je fais de même avec lui. Il finit par céder et je peux faire ma photo.
*
A huit heures, avant mon départ de Toulon, la sonnerie au drapeau dans la cour de la Préfecture Maritime, et au passage du bateau bus, les marins au garde-à-vous sur la plateforme du Dixmude.