Ni bus, ni car ce lundi. C’est le Premier Mai. Le seul endroit où j’aurais pu avoir envie de me rendre par le train, c’est Saint-Omer, mais aucun n’est direct, il faut passer par Calais, ce qui me fait renoncer.
Je passerai donc cette journée à Boulogne-sur-Mer, ne sachant pas ce que j’y trouverai ouvert, notamment pour déjeuner. Il y aura toujours comme plan ultime le stand merguez de la Cégété.
Le Columbus Café, qui fait face à l’élégant Théâtre, m’accueille comme d’habitude pour le petit-déjeuner. Je passe ensuite par la place Dalton pour en faire des photos sans personne. L’un des restaurants, Le Dalton, va prochainement fermer pour renaître avec une nouvelle équipe (jeune) et un nouveau nom (choisi par les amis) : Bistrot Canaille. Cela ne présage rien de bon.
Je remonte la Grande Rue et arrive dans la Ville Haute. Le patron de La Table du Beffroi vient d’ouvrir son café restaurant. Il s’empresse de me déplier une table en terrasse. Je lui en retiens une à l’intérieur pour midi (plus de souci à se faire). Le café bu, je lis au soleil, tant qu’il est là, c'est-à-dire pas longtemps, puis à l’ombre. Près de moi s’est assis un couple qui prend un petit-déjeuner complet. Le silence entre eux est également complet.
Au fur du temps la température baisse. Je ne puis rester assis. Je me réchauffe un peu en faisant le tour des remparts, cette fois par l’extérieur. Ça fait une trotte et me permet d’entrer dans la cour intérieure du Château Musée. Un léger retour du soleil me conduit à lire sur un banc jusqu’à midi mais c’est frigorifié que je retourne à La Table du Beffroi.
Je commande un welsh complet avec un quart de côtes-du-rhône et j’ai du mal à le terminer. Je suis un peu patraque. Ce Premier Mai est la journée la plus froide de mon séjour boulonnais. Rentrer au chaud est la seule chose qui me fasse envie. Pour ce faire, j’entre dans ce qui me semble un raccourci, le Jardin Valentine Hugo (née Valentine Gross à Boulogne-sur-Mer) et je découvre qu’il est sans issue.
*
Vu aussi ce jour à Boulogne-sur-Mer :
La Casa San Martin, Grande Rue, maison qui fut habitée de mil huit cent quarante-huit à sa mort par le Général argentin José de San Martin qui libéra son pays, le Chili et le Pérou de la domination espagnole.
L’Hôtel Désandrouin, dit Palais Impérial, rue du Puits d’Amour dans la Ville Haute, que Napoléon habita en plusieurs occasions, jusqu’à ce qu’il cesse de convoiter l’Angleterre.
Je passerai donc cette journée à Boulogne-sur-Mer, ne sachant pas ce que j’y trouverai ouvert, notamment pour déjeuner. Il y aura toujours comme plan ultime le stand merguez de la Cégété.
Le Columbus Café, qui fait face à l’élégant Théâtre, m’accueille comme d’habitude pour le petit-déjeuner. Je passe ensuite par la place Dalton pour en faire des photos sans personne. L’un des restaurants, Le Dalton, va prochainement fermer pour renaître avec une nouvelle équipe (jeune) et un nouveau nom (choisi par les amis) : Bistrot Canaille. Cela ne présage rien de bon.
Je remonte la Grande Rue et arrive dans la Ville Haute. Le patron de La Table du Beffroi vient d’ouvrir son café restaurant. Il s’empresse de me déplier une table en terrasse. Je lui en retiens une à l’intérieur pour midi (plus de souci à se faire). Le café bu, je lis au soleil, tant qu’il est là, c'est-à-dire pas longtemps, puis à l’ombre. Près de moi s’est assis un couple qui prend un petit-déjeuner complet. Le silence entre eux est également complet.
Au fur du temps la température baisse. Je ne puis rester assis. Je me réchauffe un peu en faisant le tour des remparts, cette fois par l’extérieur. Ça fait une trotte et me permet d’entrer dans la cour intérieure du Château Musée. Un léger retour du soleil me conduit à lire sur un banc jusqu’à midi mais c’est frigorifié que je retourne à La Table du Beffroi.
Je commande un welsh complet avec un quart de côtes-du-rhône et j’ai du mal à le terminer. Je suis un peu patraque. Ce Premier Mai est la journée la plus froide de mon séjour boulonnais. Rentrer au chaud est la seule chose qui me fasse envie. Pour ce faire, j’entre dans ce qui me semble un raccourci, le Jardin Valentine Hugo (née Valentine Gross à Boulogne-sur-Mer) et je découvre qu’il est sans issue.
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Vu aussi ce jour à Boulogne-sur-Mer :
La Casa San Martin, Grande Rue, maison qui fut habitée de mil huit cent quarante-huit à sa mort par le Général argentin José de San Martin qui libéra son pays, le Chili et le Pérou de la domination espagnole.
L’Hôtel Désandrouin, dit Palais Impérial, rue du Puits d’Amour dans la Ville Haute, que Napoléon habita en plusieurs occasions, jusqu’à ce qu’il cesse de convoiter l’Angleterre.