A Saint-Quay, comme ailleurs, le dimanche peut être un moment difficile à passer. Celui-ci, qui sera le dernier ici, est l’objet d’une lutte entre averses et éclaircies, à quoi se mêle le vent. Sorti acheter des crêpes au Fournil du Casino pour mon petit-déjeuner, je me presse sur le court chemin du retour afin d’arriver avant la drache.
Vers dix heures, profitant d’une éclaircie, je me rends en bord de mer passant par le devant du Centre des Congrès devenu inutile. J’explore des petits coins pas encore vus de près où se cachent des pêcheurs, puis, les averses revenant, rentre dans mon chez moi provisoire.
Point question d’aller vers les ports pour déjeuner ce jour, Les Plaisanciers c’est fermé, Le Poisson Rouge itou. A proximité, j’ai le choix entre Le Café de la Plage (sans menu le ouiquennede) et son voisin Les Cochons Flingueurs (qui n’en a jamais), mais les terrasses étant impossibles, je crains leur clientèle de ce jour particulier, familiale pour le premier, amicale pour le second, l’une et l’autre potentiellement dangereuses.
Aussi c’est du Bibistrot dont je pousse la porte, un restaurant que l’on voit à peine, place de la Plage. Un jeune homme m’y accueille et me dit de choisir l’une des trois tables pour deux dont il dispose. Il en est aussi une circulaire pour quatre et une rectangulaire pour six et c’est tout. Tables et fauteuils sont de bon aloi, mais il règne autour un désordre que je qualifierais de dépressif.
Je commande six huîtres « de chez Lulu » et un burgueur cajun au poulet, avec une carafe d’eau. Je mange seul avec de la musique américaine en fond sonore. Le jeune homme, désœuvré, lit le journal, celui de la veille, qu’il doit avoir déjà lu hier. Le repliant, il me demande d’où je viens. Je cherche en vain quoi lui demander qui n’ait pas à voir avec « C’est calme aujourd’hui », à quoi il répondrait « On a eu du monde hier ».
Un peu avant treize heures arrive de quoi occuper la table de six. Ce sont des clients particuliers venus avec un bouquet de fleurs pour le jeune homme qui s’adresse à eux en les appelant pépé mémé tonton tata. C’est comme une réception de famille du dimanche mais le repas sera payé. Je me sens encore plus intrus. Le burgueur cajun n’aura pas apaisé ma faim mais j’abrège en omettant le dessert. Sitôt mon café bu, je paie mes vingt-trois euros et je file.
Vers dix heures, profitant d’une éclaircie, je me rends en bord de mer passant par le devant du Centre des Congrès devenu inutile. J’explore des petits coins pas encore vus de près où se cachent des pêcheurs, puis, les averses revenant, rentre dans mon chez moi provisoire.
Point question d’aller vers les ports pour déjeuner ce jour, Les Plaisanciers c’est fermé, Le Poisson Rouge itou. A proximité, j’ai le choix entre Le Café de la Plage (sans menu le ouiquennede) et son voisin Les Cochons Flingueurs (qui n’en a jamais), mais les terrasses étant impossibles, je crains leur clientèle de ce jour particulier, familiale pour le premier, amicale pour le second, l’une et l’autre potentiellement dangereuses.
Aussi c’est du Bibistrot dont je pousse la porte, un restaurant que l’on voit à peine, place de la Plage. Un jeune homme m’y accueille et me dit de choisir l’une des trois tables pour deux dont il dispose. Il en est aussi une circulaire pour quatre et une rectangulaire pour six et c’est tout. Tables et fauteuils sont de bon aloi, mais il règne autour un désordre que je qualifierais de dépressif.
Je commande six huîtres « de chez Lulu » et un burgueur cajun au poulet, avec une carafe d’eau. Je mange seul avec de la musique américaine en fond sonore. Le jeune homme, désœuvré, lit le journal, celui de la veille, qu’il doit avoir déjà lu hier. Le repliant, il me demande d’où je viens. Je cherche en vain quoi lui demander qui n’ait pas à voir avec « C’est calme aujourd’hui », à quoi il répondrait « On a eu du monde hier ».
Un peu avant treize heures arrive de quoi occuper la table de six. Ce sont des clients particuliers venus avec un bouquet de fleurs pour le jeune homme qui s’adresse à eux en les appelant pépé mémé tonton tata. C’est comme une réception de famille du dimanche mais le repas sera payé. Je me sens encore plus intrus. Le burgueur cajun n’aura pas apaisé ma faim mais j’abrège en omettant le dessert. Sitôt mon café bu, je paie mes vingt-trois euros et je file.