Ce dimanche, après mon petit-déjeuner à la terrasse d’Alphonse « restaurant de paysans pour bons vivants » où l’allongé est à deux euros, je termine de faire ma valise et à dix heures moins le quart laisse la clé de mon studio Air Bibi dans la boîte à lettres de ma première logeuse.
A dix heures, je sonne au nom de ma deuxième logeuse, près du Théâtre de Verdure et ouf elle est là. Je lui laisse cette valise en garde et vais prendre le bus Dim, terminus plage du Bourget. Je m’en assure auprès du chauffeur avant de monter, ne souhaitant pas être largué à Rochettes comme la semaine dernière. Nous sommes peu à aller au bord du lac bien qu’il fasse beau. Il fait même trop chaud à mon goût.
A l’arrivée dans ce qui est une station balnéaire type, je marche le long du lac, de petit port en petit port, jusqu’à la Capitainerie. Là est une gargote à terrasse au-dessus de l’eau où je m’installe pour manger à onze heures et demie (les restaurants d’ici n’étant pas dans mes prix). Il faut commander au comptoir et je préfère le faire avant qu’il y ait foule. Je choisis les diots de Savoie frites salade avec un grand verre d’eau. Cela vaut quatorze euros et cela ne vaut pas ceux mangés à Chambéry. Un café servi dans un godet en carton achève ce repas (un euro soixante).
Je reviens vers l’arrêt de bus qui, comme l’indique son nom, jouxte la Plage Municipale. Celle-ci est le domaine des familles et je m’en tiens éloigné, lisant Saint-Simon sous un olivier près duquel est une statue de petite fille nue dont la sœur jumelle est à Moos sur les rives du Lac de Constance. Junges Mädchen symbolise l’amitié franco-allemande. L’artiste est Friedheim Zilly.
Peu de monde également dans le bus du retour dont je descends à Hôtel de Ville. Je n’ai que la rue à traverser pour sonner une nouvelle fois chez ma nouvelle logeuse. Mon nouveau logement est une studette avec un lit d’une personne. Il est au premier étage et donne sur une cour intérieure et un pavillon. Je ne sais où, un homme s’énerve parfois après je ne sais quoi. Je suis exposé comme dans le précédent au soleil d’après-midi, hélas. Que cesse enfin cette chaleur fatigante. Pour demain la météo annonce l’orage.
*
Au Bourget-du-Lac une boîte à livres où j’en trouve un qui me surprend vu la population croisée : Contre-jour Etudes sur Paul Celan, colloque de Cerisy édité par Martine Broda au Cerf.
*
Egalement une file de chevaux marchant à la longe. Ils sont suivis d’une fille tirant un chariot à crottin et d’un garçon avec une pelle pour ramasser.
*
Ce Jordan Bardella qui se voit Premier Ministre de Marion (dite Marine) Le Pen en deux mille vingt-sept. Elle peut être élue c’est certain. Ce que j’entends autour de moi, à Aix-les-Bains comme ailleurs, me le fait craindre, mais elle n’aura pas la majorité des Député(e)s aux Législatives qui suivront. Ce serait une cohabitation (ou une coalition avec la Droite) et donc un autre que Bardella nommé Premier Ministre. C’est comme cela que je sens la chose.
A dix heures, je sonne au nom de ma deuxième logeuse, près du Théâtre de Verdure et ouf elle est là. Je lui laisse cette valise en garde et vais prendre le bus Dim, terminus plage du Bourget. Je m’en assure auprès du chauffeur avant de monter, ne souhaitant pas être largué à Rochettes comme la semaine dernière. Nous sommes peu à aller au bord du lac bien qu’il fasse beau. Il fait même trop chaud à mon goût.
A l’arrivée dans ce qui est une station balnéaire type, je marche le long du lac, de petit port en petit port, jusqu’à la Capitainerie. Là est une gargote à terrasse au-dessus de l’eau où je m’installe pour manger à onze heures et demie (les restaurants d’ici n’étant pas dans mes prix). Il faut commander au comptoir et je préfère le faire avant qu’il y ait foule. Je choisis les diots de Savoie frites salade avec un grand verre d’eau. Cela vaut quatorze euros et cela ne vaut pas ceux mangés à Chambéry. Un café servi dans un godet en carton achève ce repas (un euro soixante).
Je reviens vers l’arrêt de bus qui, comme l’indique son nom, jouxte la Plage Municipale. Celle-ci est le domaine des familles et je m’en tiens éloigné, lisant Saint-Simon sous un olivier près duquel est une statue de petite fille nue dont la sœur jumelle est à Moos sur les rives du Lac de Constance. Junges Mädchen symbolise l’amitié franco-allemande. L’artiste est Friedheim Zilly.
Peu de monde également dans le bus du retour dont je descends à Hôtel de Ville. Je n’ai que la rue à traverser pour sonner une nouvelle fois chez ma nouvelle logeuse. Mon nouveau logement est une studette avec un lit d’une personne. Il est au premier étage et donne sur une cour intérieure et un pavillon. Je ne sais où, un homme s’énerve parfois après je ne sais quoi. Je suis exposé comme dans le précédent au soleil d’après-midi, hélas. Que cesse enfin cette chaleur fatigante. Pour demain la météo annonce l’orage.
*
Au Bourget-du-Lac une boîte à livres où j’en trouve un qui me surprend vu la population croisée : Contre-jour Etudes sur Paul Celan, colloque de Cerisy édité par Martine Broda au Cerf.
*
Egalement une file de chevaux marchant à la longe. Ils sont suivis d’une fille tirant un chariot à crottin et d’un garçon avec une pelle pour ramasser.
*
Ce Jordan Bardella qui se voit Premier Ministre de Marion (dite Marine) Le Pen en deux mille vingt-sept. Elle peut être élue c’est certain. Ce que j’entends autour de moi, à Aix-les-Bains comme ailleurs, me le fait craindre, mais elle n’aura pas la majorité des Député(e)s aux Législatives qui suivront. Ce serait une cohabitation (ou une coalition avec la Droite) et donc un autre que Bardella nommé Premier Ministre. C’est comme cela que je sens la chose.