Retour à Nice en pensée et en compagnie d’Anton Tchekhov qui, tuberculeux, y fit plusieurs séjours automnaux et hivernaux dans l’espoir d’améliorer son état.
A Nice, je suis logé à la pension russe. Ma chambre est relativement vaste, avec des fenêtres donnant au sud, un tapis qui recouvre tout le plancher, une couche digne de Cléopâtre, un cabinet de toilette ; les petits déjeuners et les déjeuners, confectionnés par une cuisinière russe (borchtch et pirojki) sont copieux, aussi copieux qu’à l’hôtel Vendôme et aussi savoureux. Je paie onze francs par jour. Il fait bon ; même les soirées n’ont rien d’automnal. La mer est câline, touchante. La Promenade des Anglais regorge de verdure et resplendit au soleil ; je passe mes matinées à l’ombre, à lire les journaux. Je me promène beaucoup. écrit-il à Alexeï Sergueevitch Souvarine le treize octobre mil huit cent quatre-vingt-dix-sept
A Nice, je le répète, il fait bon et l’on est très bien. Rester assis sur le rivage à se chauffer en contemplant la mer, quelle volupté ! ajoute-t-il à la fin de sa missive.
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Cette pension russe était un hôtel tenu par une Russe que fréquentaient des Russes. Au numéro neuf de la rue Gounod, indique Tchekhov à ses correspondants. Or, je lis que cette pension est désormais l’Hôtel Oasis et qu’il est situé au vingt-trois de la rue Gounod. Je ne suis pas allé sur place pour tenter de résoudre ce mystère.
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Que la Promenade des Anglais regorge de verdure, ce n’est malheureusement plus le cas.
A Nice, je suis logé à la pension russe. Ma chambre est relativement vaste, avec des fenêtres donnant au sud, un tapis qui recouvre tout le plancher, une couche digne de Cléopâtre, un cabinet de toilette ; les petits déjeuners et les déjeuners, confectionnés par une cuisinière russe (borchtch et pirojki) sont copieux, aussi copieux qu’à l’hôtel Vendôme et aussi savoureux. Je paie onze francs par jour. Il fait bon ; même les soirées n’ont rien d’automnal. La mer est câline, touchante. La Promenade des Anglais regorge de verdure et resplendit au soleil ; je passe mes matinées à l’ombre, à lire les journaux. Je me promène beaucoup. écrit-il à Alexeï Sergueevitch Souvarine le treize octobre mil huit cent quatre-vingt-dix-sept
A Nice, je le répète, il fait bon et l’on est très bien. Rester assis sur le rivage à se chauffer en contemplant la mer, quelle volupté ! ajoute-t-il à la fin de sa missive.
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Cette pension russe était un hôtel tenu par une Russe que fréquentaient des Russes. Au numéro neuf de la rue Gounod, indique Tchekhov à ses correspondants. Or, je lis que cette pension est désormais l’Hôtel Oasis et qu’il est situé au vingt-trois de la rue Gounod. Je ne suis pas allé sur place pour tenter de résoudre ce mystère.
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Que la Promenade des Anglais regorge de verdure, ce n’est malheureusement plus le cas.