Elle est annoncée pour ce jeudi après-midi, la tempête Louis. Pas encore là quand je quitte mon logis pour mon café lecture quotidien au Socrate, A peine y suis-je qu’une drache s’abat sur la ville. Cela amène certains des touristes ayant déjeuné là à attendre l’éclaircie. Elle finit par venir. Le soleil brille même bien mais soudain le vent se lève si fort que c’est la panique à bord. L’une des serveuses crie que la joue va s’arracher. La joue ? J’apprends que c’est ainsi que l’on nomme la partie de l’auvent accrochée à son extrémité dans le but précisément de protéger du vent la clientèle de la terrasse. L’un des serveurs se précipite dehors, rattache la joue en la fixant davantage.
Je suis de retour chez moi juste avant qu’une nouvelle drache ne tombe. Bien à l’abri, j’écoute le vent qui souffle de plus en plus fort. J’apprends que les trains, qui pour une fois restaient en circulation entre Paris et Rouen, sont bloqués par des chutes d’arbres. Bien content que cela ne se soit pas produit la veille.
Assis devant mon ordinateur, j’ai en point de mire l’appartement d’en face où vivaient Abrutus et Aboyus. Je me rends compte que sa porte est grande ouverte. Comme je le sais à vendre, je pense à une visite. Cela dure. Je comprends que cette porte n’a pas été refermée à clé lors de la venue de potentiels acheteurs et que la tempête est la cause de cette situation.
Que faire ? Je choisis de laisser ouvert pour que d’autres voisins, sachant comment joindre les propriétaires parties à l’autre bout de la planète, aient l’idée de le faire, mais ce vendredi matin, rien ne s’est passé, la porte est toujours grande ouverte.
Je sors la fermer et cherche un moyen de joindre les propriétaires. Je ne me souviens plus de leurs noms. Je connais la profession de chacune. Et plus ou moins, l’endroit où elles vivent actuellement. Impossible de savoir via Internet quoi que ce soit sur l’une mais, en tapant la profession de l’autre suivie de Rouen, je réussis à retrouver son nom. Il me permet d’arriver sur son compte du réseau social Effe Bé. Je lui envoie un message l’informant de la situation. Treize minutes plus tard, je reçois de l’hémisphère sud un message de remerciement. Mission accomplie.
A midi huit, une jeune femme rousse vient fermer à clé.
*
Avis de tempête également sur le Salon de l’Agriculture. Je commence à fatiguer de ces agriculteurs et de leur injonction à consommer français. J’en entends dénoncer les trois milliards donnés à l’Ukraine qui seraient mieux employés à leur profit. Des membres de cette Coordination Rurale proche du Rassemblement National et donc pro Poutine.
Internationaliste, j’achète des produits du monde entier.
Je suis de retour chez moi juste avant qu’une nouvelle drache ne tombe. Bien à l’abri, j’écoute le vent qui souffle de plus en plus fort. J’apprends que les trains, qui pour une fois restaient en circulation entre Paris et Rouen, sont bloqués par des chutes d’arbres. Bien content que cela ne se soit pas produit la veille.
Assis devant mon ordinateur, j’ai en point de mire l’appartement d’en face où vivaient Abrutus et Aboyus. Je me rends compte que sa porte est grande ouverte. Comme je le sais à vendre, je pense à une visite. Cela dure. Je comprends que cette porte n’a pas été refermée à clé lors de la venue de potentiels acheteurs et que la tempête est la cause de cette situation.
Que faire ? Je choisis de laisser ouvert pour que d’autres voisins, sachant comment joindre les propriétaires parties à l’autre bout de la planète, aient l’idée de le faire, mais ce vendredi matin, rien ne s’est passé, la porte est toujours grande ouverte.
Je sors la fermer et cherche un moyen de joindre les propriétaires. Je ne me souviens plus de leurs noms. Je connais la profession de chacune. Et plus ou moins, l’endroit où elles vivent actuellement. Impossible de savoir via Internet quoi que ce soit sur l’une mais, en tapant la profession de l’autre suivie de Rouen, je réussis à retrouver son nom. Il me permet d’arriver sur son compte du réseau social Effe Bé. Je lui envoie un message l’informant de la situation. Treize minutes plus tard, je reçois de l’hémisphère sud un message de remerciement. Mission accomplie.
A midi huit, une jeune femme rousse vient fermer à clé.
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Avis de tempête également sur le Salon de l’Agriculture. Je commence à fatiguer de ces agriculteurs et de leur injonction à consommer français. J’en entends dénoncer les trois milliards donnés à l’Ukraine qui seraient mieux employés à leur profit. Des membres de cette Coordination Rurale proche du Rassemblement National et donc pro Poutine.
Internationaliste, j’achète des produits du monde entier.