Voici ce samedi la porte de la copropriété en passe de devenir un véritable tableau d’affichage. Sous mon adresse au voisinage, « un début de réponse » signé « les voisines ». Je résume : attention danger, ce monsieur raconte toute la vie de la copropriété sur Internet, il pratique la diffamation et il a des problèmes avec tout le monde.
La technique n’est pas neuve de répondre à autre chose qu’à la question posée et de faire passer celui qui la pose pour l’emmerdeur de service avec qui tout le monde est fâché.
Je ne raconte pas toute la vie de la copropriété et je ne pratique pas la diffamation. J’évoque essentiellement ce que d’aucuns appellent des incivilités et chacun peut les constater comme moi. Par ailleurs, j’ai des rapports banalement ordinaires avec la très grande majorité de mes voisin(e)s.
Le meilleur est pour la fin où l’on indique avoir prévenu le syndic et ma propriétaire de mes agissements. Je suis dans les meilleurs termes avec cette dernière, il m’étonnerait qu’elle veuille me mettre à la porte. À ma connaissance, le règlement de copropriété n’interdit pas l’écriture.
Un autre mot apparaît sur la porte : celui d’un locataire confirmant mes propos, et dont il m’a envoyé copie par mail (c’est à lui que je dois mon titre du jour). Et je sais que d’autres sont également excédés par le bruit quotidien d’Aboyus (et de ses propriétaires) mais n’osent se plaindre ouvertement.
Il est aussi des locataires qui sont arrivés dans la copropriété après ce chien et qui, n’ayant connu que ça, ne peuvent pas imaginer le calme antérieur. Mon petit mot sur la porte leur aura peut-être ouvert les oreilles.
S’ils ont eu le temps de le lire car dans la nuit de samedi à dimanche une main (in)connue a tout arraché, rendant à la porte sa fonction de porte.
*
Rue Saint-Romain, samedi matin, à la place du vrai faux mendiant baratineur, qui du coup s’est réfugié à l’autre bout, un homme qui lui a l’air d’être vraiment dans le besoin. Sa sébile est entre les pattes d’un ours en peluche porteur d’un écriteau : « Seule la faim justifie ce moyen ». Je lui donne une pièce bien qu’il ait de mauvaises lectures (Musso).
La veille, autre quémandeur à la terrasse du Son du Cor, un poète à la Cyrano qui déroule son compliment à une demoiselle à casquette à l’envers la félicitant à la fin de sa tirade de la spontanéité avec laquelle sa main se dirige vers son porte-monnaie. Elle ne peut que donner.
La technique n’est pas neuve de répondre à autre chose qu’à la question posée et de faire passer celui qui la pose pour l’emmerdeur de service avec qui tout le monde est fâché.
Je ne raconte pas toute la vie de la copropriété et je ne pratique pas la diffamation. J’évoque essentiellement ce que d’aucuns appellent des incivilités et chacun peut les constater comme moi. Par ailleurs, j’ai des rapports banalement ordinaires avec la très grande majorité de mes voisin(e)s.
Le meilleur est pour la fin où l’on indique avoir prévenu le syndic et ma propriétaire de mes agissements. Je suis dans les meilleurs termes avec cette dernière, il m’étonnerait qu’elle veuille me mettre à la porte. À ma connaissance, le règlement de copropriété n’interdit pas l’écriture.
Un autre mot apparaît sur la porte : celui d’un locataire confirmant mes propos, et dont il m’a envoyé copie par mail (c’est à lui que je dois mon titre du jour). Et je sais que d’autres sont également excédés par le bruit quotidien d’Aboyus (et de ses propriétaires) mais n’osent se plaindre ouvertement.
Il est aussi des locataires qui sont arrivés dans la copropriété après ce chien et qui, n’ayant connu que ça, ne peuvent pas imaginer le calme antérieur. Mon petit mot sur la porte leur aura peut-être ouvert les oreilles.
S’ils ont eu le temps de le lire car dans la nuit de samedi à dimanche une main (in)connue a tout arraché, rendant à la porte sa fonction de porte.
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Rue Saint-Romain, samedi matin, à la place du vrai faux mendiant baratineur, qui du coup s’est réfugié à l’autre bout, un homme qui lui a l’air d’être vraiment dans le besoin. Sa sébile est entre les pattes d’un ours en peluche porteur d’un écriteau : « Seule la faim justifie ce moyen ». Je lui donne une pièce bien qu’il ait de mauvaises lectures (Musso).
La veille, autre quémandeur à la terrasse du Son du Cor, un poète à la Cyrano qui déroule son compliment à une demoiselle à casquette à l’envers la félicitant à la fin de sa tirade de la spontanéité avec laquelle sa main se dirige vers son porte-monnaie. Elle ne peut que donner.