Ce mardi, à neuf heures trente, je suis à nouveau dans le car de la compagnie Citram Pyrénées qui mène à Hendaye par la corniche. Le chauffeur me laisse à ma demande dans Urrugne (Urruña) à l’arrêt Putillenea face à un magasin Lideule grand et propre où je fais quelques emplettes.
Boudant le centre du bourg, trop loin, et muni d’un plan détaillé, je me mets en route pour rejoindre le sentier du littoral. Un gars du pays croisé dans un chemin incertain et sentant autant le tabac que l’alcool m’aide à ne pas me perdre.
-Vous allez au bout de c’te route, vous tapez le stop, là vous prenez à gauche et vous y serez, à la corniche.
Il s’avère que c’est plus loin que je ne croyais et que les renseignements sont exacts. Dominant les vagues qui s’écrasent sur la falaise, je longe cette corniche par le sentier qui longe lui-même la route qui mène d’Hendaye à Socoa, quartier lointain de Ciboure, connu pour son fort où Vauban a mis la main et qui abrite désormais un cleube de voile.
Quand j’y arrive, je prends un café à la terrasse de Chez Margot, l’un des restaurants du port de plaisance, tous proposant des menus touristiques à haut prix
Je préfère à midi déjeuner au Café de la Plage qui est séparé de celle-ci par la route mais possède une terrasse arborée et abritée du vent. Le menu du jour a pour nom « au boulot ». Il se compose d’un velouté de champignons, de rôti de porc à la provençale savamment présenté et d’une étroite part de tarte aux pommes. Malgré le nom de ce menu et les quelques travailleurs qui mangent là, nous ne sommes pas dans un restaurant ouvrier, le chef doit même avoir fait une école hôtelière. Le pichet de vin blanc est si peu cher que je me laisse aller au demi. Un café pour finir et ça fera dix-neuf euros cinquante.
Pour rentrer c’est à pied par le chemin qui longe la côte et rejoint le port de Ciboure.
*
Chez Margot, évocation du dernier prêtre à soutane et à béret du lieu par un qui a eu à le connaître. Un vieux curé qui était méchant et qui est mort brûlé dans sa voiture. On n’a jamais su pourquoi ni comment. « C’est le diable qui l’a puni. »
*
Devant le café Le Vauban (et ailleurs dans Saint-Jean-de-Luz), des parcmètres équipés d’un détecteur de métal offrent vingt minutes de stationnement gratuit. Quand une voiture se gare devant l’un d’eux, un compte à rebours vert démarre. Au bout des vingt minutes, le feu passe au rouge et l’agent verbalisateur peut sortir son carnet s’il est par là.
Astuce pour réinitialiser le compteur : quitter apparemment son emplacement puis d’un créneau s’y garer à nouveau.
*
Comment résister à la tentation d’entrer chaque jour à la Grillerie du Port où la vente de livres d’occasion de mes amis du Rotary de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure se poursuit jusqu’à samedi prochain, tous les livres étant à un euro?
*
Peut-on laver des vêtements avec du gel douche, il semblerait que oui.
Boudant le centre du bourg, trop loin, et muni d’un plan détaillé, je me mets en route pour rejoindre le sentier du littoral. Un gars du pays croisé dans un chemin incertain et sentant autant le tabac que l’alcool m’aide à ne pas me perdre.
-Vous allez au bout de c’te route, vous tapez le stop, là vous prenez à gauche et vous y serez, à la corniche.
Il s’avère que c’est plus loin que je ne croyais et que les renseignements sont exacts. Dominant les vagues qui s’écrasent sur la falaise, je longe cette corniche par le sentier qui longe lui-même la route qui mène d’Hendaye à Socoa, quartier lointain de Ciboure, connu pour son fort où Vauban a mis la main et qui abrite désormais un cleube de voile.
Quand j’y arrive, je prends un café à la terrasse de Chez Margot, l’un des restaurants du port de plaisance, tous proposant des menus touristiques à haut prix
Je préfère à midi déjeuner au Café de la Plage qui est séparé de celle-ci par la route mais possède une terrasse arborée et abritée du vent. Le menu du jour a pour nom « au boulot ». Il se compose d’un velouté de champignons, de rôti de porc à la provençale savamment présenté et d’une étroite part de tarte aux pommes. Malgré le nom de ce menu et les quelques travailleurs qui mangent là, nous ne sommes pas dans un restaurant ouvrier, le chef doit même avoir fait une école hôtelière. Le pichet de vin blanc est si peu cher que je me laisse aller au demi. Un café pour finir et ça fera dix-neuf euros cinquante.
Pour rentrer c’est à pied par le chemin qui longe la côte et rejoint le port de Ciboure.
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Chez Margot, évocation du dernier prêtre à soutane et à béret du lieu par un qui a eu à le connaître. Un vieux curé qui était méchant et qui est mort brûlé dans sa voiture. On n’a jamais su pourquoi ni comment. « C’est le diable qui l’a puni. »
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Devant le café Le Vauban (et ailleurs dans Saint-Jean-de-Luz), des parcmètres équipés d’un détecteur de métal offrent vingt minutes de stationnement gratuit. Quand une voiture se gare devant l’un d’eux, un compte à rebours vert démarre. Au bout des vingt minutes, le feu passe au rouge et l’agent verbalisateur peut sortir son carnet s’il est par là.
Astuce pour réinitialiser le compteur : quitter apparemment son emplacement puis d’un créneau s’y garer à nouveau.
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Comment résister à la tentation d’entrer chaque jour à la Grillerie du Port où la vente de livres d’occasion de mes amis du Rotary de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure se poursuit jusqu’à samedi prochain, tous les livres étant à un euro?
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Peut-on laver des vêtements avec du gel douche, il semblerait que oui.