Bidart, petite ville de bord d’océan entre Saint-Jean-de-Luz et Biarritz dont le nom ne me disait plus rien et pourtant, après qu’un car Huit Cent Seize m’y a déposé ce jeudi matin, je reconnais cette magnifique place entourée de l’église, du cimetière, de la Poste, d’un fronton, de la Mairie et de deux hôtels restaurants à vastes terrasses. J’ai séjourné dans l’un de ces hôtels, l’Elissaldia, pendant quelques jours, il y a quatorze ans, en ce début d’été où il ne cessait de pleuvoir. J’attendais le soleil pour planter ma tente dans le coin. Je me souviens que le patron n’était pas satisfait de l’heure matutinale à laquelle je prenais mon petit-déjeuner. Ça le gênait pour regarder la feria de Pampelune à la télé espagnole.
A l’heure où j’arrive à Bidart (Bidarte), la place est déserte. J’en profite pour faire des photos puis je passe à l’Office de Tourisme qui lui est ouvert depuis neuf heures et y demande un plan de la commune. Sur le conseil du jeune homme, je vais au bout d’une petite rue voir la chapelle de la Madeleine qui domine l’océan. Au loin, c’est la fin des Pyrénées. Je me balade un peu sur le chemin côtier y croisant successivement deux hommes jeunes seuls qui semblent attendre quelque chose. Je trouve ça Bidart.
De retour sur la place, je prends un café à la terrasse de l’Hôtel du Fronton. Le plaisir en est gâché par les gars de la commune. Ces municipaux à tenue fluorescente étanche se mettent à passer le carcheur sur les marches de la Mairie. Cela dure effroyablement longtemps. Quand ils s’en vont enfin, je sors Mugnier mais cinq minutes plus tard ils réapparaissent avec leur balayeuse remplie d’eau et repelote (basque).
-Ils le font exprès ? dis-je à la patronne du Fronton.
-Allez lui demander, mais je vous préviens, il est pas commode, me répond-elle en désignant celui qui semble être le chef vu qu’il est vieux et ne fais pas grand-chose.
Au bout d’un long moment, n’en pouvant plus de ce vacarme, le patron de l’Elissaldia perd son calme et va l’engueuler mais c’est sans effet.
Je capitule et entre dans l’église à trois galeries dont les deux premières sont accessibles puis choisis pour déjeuner le seul restaurant un peu excentré, celui de la Palmeraie. En terrasse sous un énorme palmier, malgré l’averse qui menace, je déjeune de beignets de calamar et d’un excellent sauté de canard au miel accompagné d’un écrasé de pommes de terre à l’ail. Avec un quart de vin rouge et un café de Colombie cela fait dix-neuf euros cinquante.
Après le repas, je fais une nouvelle balade en bord de mer. L’averse se déclenche à mon retour sur la place, gâchant le repas de ceux qui mangent tard. Il est temps de reprendre un Huit Cent Seize.
*
Les gars de la ville, la plaie de Bidart : deux jeunes à tête contemporaine et le vieux à casquette qui pousse mollement le balai. S’ils sont payés au bruit qu’ils font, leur salaire doit être mirobolant.
*
Etre une fille de quatorze quinze ans et passer la nuit dans le lit au-dessus de celui de ses parents dans une chambre de l’Ibis Budget de Ciboure avec douche qui donne directement sur la chambre et lavabo dans cette chambre.
A l’heure où j’arrive à Bidart (Bidarte), la place est déserte. J’en profite pour faire des photos puis je passe à l’Office de Tourisme qui lui est ouvert depuis neuf heures et y demande un plan de la commune. Sur le conseil du jeune homme, je vais au bout d’une petite rue voir la chapelle de la Madeleine qui domine l’océan. Au loin, c’est la fin des Pyrénées. Je me balade un peu sur le chemin côtier y croisant successivement deux hommes jeunes seuls qui semblent attendre quelque chose. Je trouve ça Bidart.
De retour sur la place, je prends un café à la terrasse de l’Hôtel du Fronton. Le plaisir en est gâché par les gars de la commune. Ces municipaux à tenue fluorescente étanche se mettent à passer le carcheur sur les marches de la Mairie. Cela dure effroyablement longtemps. Quand ils s’en vont enfin, je sors Mugnier mais cinq minutes plus tard ils réapparaissent avec leur balayeuse remplie d’eau et repelote (basque).
-Ils le font exprès ? dis-je à la patronne du Fronton.
-Allez lui demander, mais je vous préviens, il est pas commode, me répond-elle en désignant celui qui semble être le chef vu qu’il est vieux et ne fais pas grand-chose.
Au bout d’un long moment, n’en pouvant plus de ce vacarme, le patron de l’Elissaldia perd son calme et va l’engueuler mais c’est sans effet.
Je capitule et entre dans l’église à trois galeries dont les deux premières sont accessibles puis choisis pour déjeuner le seul restaurant un peu excentré, celui de la Palmeraie. En terrasse sous un énorme palmier, malgré l’averse qui menace, je déjeune de beignets de calamar et d’un excellent sauté de canard au miel accompagné d’un écrasé de pommes de terre à l’ail. Avec un quart de vin rouge et un café de Colombie cela fait dix-neuf euros cinquante.
Après le repas, je fais une nouvelle balade en bord de mer. L’averse se déclenche à mon retour sur la place, gâchant le repas de ceux qui mangent tard. Il est temps de reprendre un Huit Cent Seize.
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Les gars de la ville, la plaie de Bidart : deux jeunes à tête contemporaine et le vieux à casquette qui pousse mollement le balai. S’ils sont payés au bruit qu’ils font, leur salaire doit être mirobolant.
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Etre une fille de quatorze quinze ans et passer la nuit dans le lit au-dessus de celui de ses parents dans une chambre de l’Ibis Budget de Ciboure avec douche qui donne directement sur la chambre et lavabo dans cette chambre.