Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

En lisant New York est une fête de Michel Bulteau

10 septembre 2016


Peu à sauver de ce New York est une fête de Michel Bulteau publié chez Minos/La Différence que j’ai lu il y a maintenant un certain temps. C’est une remémoration complaisante (sexe, drogue et rock’n’roll) de son escapade des années soixante-dix outre Atlantique quand il était « poète insoumis » (comme dit la quatrième de couverture). De cette mythologie de bazar, je retiens quand même ceci (l’Elliott dont il s’agit est Elliott Murphy désormais familier du Havre et dont je me souviens du concert énervé vu et entendu à Rouen du temps que j’étais bien accompagné) :
Elliott tendit un exemplaire de Night Lights à Adeline (« pour quand vous ne serez plus ensemble »). A la fin de la phrase, une porte s’ouvrit et une jeune femme blonde entra en souriant. Elliott, avec ses paroles fatales, avait déclenché un mécanisme magique. En effet, Adeline me quitterait et Geraldine l’abandonnerait.
Et surtout ceci :
Burroughs est assis dans un canapé, une cigarette au bout des doigts.
 -Et votre visite à Céline, à Meudon ?
-Je me souviens d’aboiements de chiens.
                                                           *
De Louis-Ferdinand Céline, cette forte pensée :
L’essentiel n’est pas de savoir si nous avons tort ou raison –cela n’a aucune espèce d’importance. L’important, c’est de décourager le monde de s’occuper de nous.