Je ne dors pas quand soudain vers vingt-trois heures ce dimanche j’entends quatre détonations successives qui me font penser à des coups de feu. Après une courte période de silence suit une sorte de rafale qui me laisse perplexe. Je comprends que c’est autre chose quand commence un concert de claque-sons. Des sportifs ont dû gagner quelque chose, une péripétie que des fanatiques jugent bon de faire connaître aux habitants du centre.
Ce lundi matin, j’apprends que les excités étaient sénégalais. Les joueurs de l’équipe de foute de leur pays ont gagné un championnat africain. Il y a tant de compétitions internationales dans le monde et de résidents de toutes les nationalités en France qu’on n’est jamais à l’abri d’une hystérie collective.
Heureusement, les bouffons Jeux Olympiques d’hiver à Pékin, dans une montagne sans neige naturelle balayée par un vent pollué, ne donne pas lieu lors des victoires de Français au moindre déchaînement collectif.
*
Roussel, candidat du Parti Communiste à la Présidentielle : « La France des jours heureux, c’est la France du travail. » Puis il défend la retraite à soixante ans « pour enfin profiter de la vie ». Va comprendre.
A la fin de son métingue, on chante La Marseillaise, pas L’Internationale. Pourquoi pas La ballade des gens heureux ?
Ce lundi matin, j’apprends que les excités étaient sénégalais. Les joueurs de l’équipe de foute de leur pays ont gagné un championnat africain. Il y a tant de compétitions internationales dans le monde et de résidents de toutes les nationalités en France qu’on n’est jamais à l’abri d’une hystérie collective.
Heureusement, les bouffons Jeux Olympiques d’hiver à Pékin, dans une montagne sans neige naturelle balayée par un vent pollué, ne donne pas lieu lors des victoires de Français au moindre déchaînement collectif.
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Roussel, candidat du Parti Communiste à la Présidentielle : « La France des jours heureux, c’est la France du travail. » Puis il défend la retraite à soixante ans « pour enfin profiter de la vie ». Va comprendre.
A la fin de son métingue, on chante La Marseillaise, pas L’Internationale. Pourquoi pas La ballade des gens heureux ?