La semaine dernière, Yannick Jadot, demi-candidat écologiste à la Présidentielle, oublie un moment son surmoi, la nommée Sandrine Rousseau, l’autre demi-candidate écologiste. Il propose l'abrogation de la loi d'avril deux mille seize contre le système prostitutionnel, laquelle a supprimé le délit de racolage et permet de verbaliser les clients.
Les réactions ne se font pas attendre.
« La honte absolue pour EELV. Une faute historique et antiféministe », touite le collectif Osez le Féminisme.
« Yannick Jadot : défendre le privilège masculin de pouvoir imposer des pénétrations sexuelles contre de l'argent, c'est justement ce que veut Zemmour2022 », ajoute la porte-parole du collectif, Céline Piques.
Bientôt circule le message : « Les féministes ne voteront pas pour Yannick Jadot ».
Enfin, l'ancienne Ministre aux Droits des Femmes, Laurence Rossignol, y va de sa petite perfidie socialiste : « On croyait Yannick Jadot candidat de l'écologie. C'est aussi celui du système prostitutionnel, du lobby des clients et de la marchandisation du corps des femmes. Toutes mes pensées aux féministes qui luttent contre les violences machistes et soutiennent ce candidat ».
Face à l’assaut des Néo Féministes, Jadot fait profil bas. Il dit qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit.
Bref, en ces jours vertueux, il ne fait pas bon mettre en cause une loi ayant pour conséquence de rendre dangereuse la vie des personnes prostituées qui cherchent leur clientèle à l’extérieur, celles-ci étant obligées de le faire dans des lieux éloignés afin que leurs clients ne se fassent pas alpaguer par la maréchaussée.
Encore moins bien vu est de se déclarer pour la prostitution. Comme je le fais. A condition bien sûr qu’elle soit volontaire, et non imposée par des maffias.
*
Ces Néo Féministes préfèrent taire le fait que la prostitution est également pratiquée par des hommes. Cela nuirait à leur propos.
*
Une supposition que j’aie recours à une pratiquante du sexe tarifé, je ne pourrais le raconter dans ce Journal. Pas envie de me retrouver à Brisout en gardavu.
Les réactions ne se font pas attendre.
« La honte absolue pour EELV. Une faute historique et antiféministe », touite le collectif Osez le Féminisme.
« Yannick Jadot : défendre le privilège masculin de pouvoir imposer des pénétrations sexuelles contre de l'argent, c'est justement ce que veut Zemmour2022 », ajoute la porte-parole du collectif, Céline Piques.
Bientôt circule le message : « Les féministes ne voteront pas pour Yannick Jadot ».
Enfin, l'ancienne Ministre aux Droits des Femmes, Laurence Rossignol, y va de sa petite perfidie socialiste : « On croyait Yannick Jadot candidat de l'écologie. C'est aussi celui du système prostitutionnel, du lobby des clients et de la marchandisation du corps des femmes. Toutes mes pensées aux féministes qui luttent contre les violences machistes et soutiennent ce candidat ».
Face à l’assaut des Néo Féministes, Jadot fait profil bas. Il dit qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit.
Bref, en ces jours vertueux, il ne fait pas bon mettre en cause une loi ayant pour conséquence de rendre dangereuse la vie des personnes prostituées qui cherchent leur clientèle à l’extérieur, celles-ci étant obligées de le faire dans des lieux éloignés afin que leurs clients ne se fassent pas alpaguer par la maréchaussée.
Encore moins bien vu est de se déclarer pour la prostitution. Comme je le fais. A condition bien sûr qu’elle soit volontaire, et non imposée par des maffias.
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Ces Néo Féministes préfèrent taire le fait que la prostitution est également pratiquée par des hommes. Cela nuirait à leur propos.
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Une supposition que j’aie recours à une pratiquante du sexe tarifé, je ne pourrais le raconter dans ce Journal. Pas envie de me retrouver à Brisout en gardavu.