C’est sans grand espoir que ce dimanche aux aurores je prends la route d’Andé où chaque Pentecôte se vident les greniers. Je me gare dans l’herbe haute avant le péage et rejoins le déballage par le sentier où je fus, certaines années, bien accompagné. Des bovins me regardent passer. J’atteins l’église autour de laquelle les exposants sont très peu nombreux à être installés. La plupart sont dans la file des voitures, attendant le feu vert des organisateurs. Du côté du château, ce sont des marchands professionnels qui occupent l’allée.
J’attends le temps qu’il faut pour que chacun ait déballé et ne trouve là rien pour moi. Je ne suis pas le seul déçu. Les visiteurs se plaignent du peu d’exposants, les exposants du faible nombre de visiteurs. « C’est la faute au parquigne à deux euros », se plaint l’un d’eux. Le temps n’est plus où le faux Nino Ferrer de l’animation répétait à l’envi : « La foire à tout d’Andé, souvent imitée, jamais égalée ». Je ne reviendrai pas ici.
Sur la route du retour, je fais le crochet par le vide grenier de Tourville-la-Rivière, bourg semi rural où prospère l’un des deux immenses centres commerciaux de l’agglomération rouennaise. On s’y gare gratuitement sur le parquigne de Carrefour. Le déballage est vaste et uniquement le fait de particuliers. L’ayant presque parcouru, je crains d’en repartir bredouille mais non, j’ai la chance de mettre la main sur un livre que j’avais bien envie de lire : Debout-payé de Gauz, ouvrage publié par Le Nouvel Attila, dans lequel l’auteur ivoirien narre son expérience de vigile.
J’en commence la lecture l’après-midi à la terrasse du Son du Cor. Ce début me place en terrain connu :
Le parvis de la mairie du XIe donne sur un rond-point où la circulation est distribuée entre l’avenue Parmentier, le boulevard Voltaire, la rue de la Roquette et l’avenue Ledru-Rollin. Le vélo d’Ossiri passe le feu rouge et se faufile pour rejoindre le Ledru-Rollin. Au croisement avec la rue du Faubourg Saint-Antoine, il y a le Monoprix. Tantie Odette y est chef de rayon depuis 2 ans. Elle y a d’abord été caissière pendant 28 ans.
En face de ce Monoprix, c’est Book-Off, où j’aurais aussi bien pu trouver pour le même prix (un euro) ce Debout-payé.
*
Cette année, mon passage dans les vide greniers ruraux s’apparente à une tournée d’adieu.
J’attends le temps qu’il faut pour que chacun ait déballé et ne trouve là rien pour moi. Je ne suis pas le seul déçu. Les visiteurs se plaignent du peu d’exposants, les exposants du faible nombre de visiteurs. « C’est la faute au parquigne à deux euros », se plaint l’un d’eux. Le temps n’est plus où le faux Nino Ferrer de l’animation répétait à l’envi : « La foire à tout d’Andé, souvent imitée, jamais égalée ». Je ne reviendrai pas ici.
Sur la route du retour, je fais le crochet par le vide grenier de Tourville-la-Rivière, bourg semi rural où prospère l’un des deux immenses centres commerciaux de l’agglomération rouennaise. On s’y gare gratuitement sur le parquigne de Carrefour. Le déballage est vaste et uniquement le fait de particuliers. L’ayant presque parcouru, je crains d’en repartir bredouille mais non, j’ai la chance de mettre la main sur un livre que j’avais bien envie de lire : Debout-payé de Gauz, ouvrage publié par Le Nouvel Attila, dans lequel l’auteur ivoirien narre son expérience de vigile.
J’en commence la lecture l’après-midi à la terrasse du Son du Cor. Ce début me place en terrain connu :
Le parvis de la mairie du XIe donne sur un rond-point où la circulation est distribuée entre l’avenue Parmentier, le boulevard Voltaire, la rue de la Roquette et l’avenue Ledru-Rollin. Le vélo d’Ossiri passe le feu rouge et se faufile pour rejoindre le Ledru-Rollin. Au croisement avec la rue du Faubourg Saint-Antoine, il y a le Monoprix. Tantie Odette y est chef de rayon depuis 2 ans. Elle y a d’abord été caissière pendant 28 ans.
En face de ce Monoprix, c’est Book-Off, où j’aurais aussi bien pu trouver pour le même prix (un euro) ce Debout-payé.
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Cette année, mon passage dans les vide greniers ruraux s’apparente à une tournée d’adieu.