Des Niçois(e)s avec en main un parapluie, je ne l’avais pas encore vu. Ce lundi matin, il fait encore sec mais cela doit mal tourner. Raison pour laquelle je renonce à quitter la ville.
Après mon petit-déjeuner au Garibaldi, je rejoins le début de la coulée verte et la suis (église du Vœu, lycée Masséna, statue du David de Michel-Ange, statue de Masséna, L’Arc de 115°5 de Bernar Venet) jusqu’à son extrémité, à deux pas de la Promenade des Anglais, puis je parcours celle-ci pour la deuxième fois, sans aller plus loin que le Negresco. Seuls sont sur la plage des pêcheurs à la ligne et deux intrépides baigneurs.
Revenu sur mes pas, je m’offre un café lecture au Relax où on commence à s’inquiéter des informations concernant le temps d’après treize heures. Estrosi ferme les établissements scolaires à midi, les parcs et jardins ainsi que les plages une heure plus tard.
Il fait lourd à midi mais rien ne m’empêche de déjeuner au Nomad où en ce jour de reprise le cuisinier arrive au son du canon. Autant dire que mon menu du lundi n’est pas une nouveauté : pièce de bœuf gratin dauphinois tarte aux framboises quart de vin rouge, dix-neuf euros.
Il n’est pas encore treize heures quand j’ai terminé mais la coulée verte est déjà fermée. Ses sans-abris stagnent aux alentours. Je fais le détour nécessaire et me voici rentré. Malgré la fenêtre ouverte, j’ai un peu chaud. Quand est-ce que ça va tomber ?
Pas avant la fin de l’après-midi. Un orage intense et court.
*
Enervements de circonstance sur la Promenade des Anglais :
Une femme à une autre : « Vous avez un problème, madame ? ».
L’autre : « Non, c’est vous qui me regardez bizarrement », puis quand la première s’éloigne : « Salope ! ».
*
La sculpture métallique de Bernar Venet, une courbe de cent quinze degrés cinq, correspondant à la courbure de la Baie des Anges.
*
Les Azuréens, appellation officielle. Ça vaut les Seinomarins.
Après mon petit-déjeuner au Garibaldi, je rejoins le début de la coulée verte et la suis (église du Vœu, lycée Masséna, statue du David de Michel-Ange, statue de Masséna, L’Arc de 115°5 de Bernar Venet) jusqu’à son extrémité, à deux pas de la Promenade des Anglais, puis je parcours celle-ci pour la deuxième fois, sans aller plus loin que le Negresco. Seuls sont sur la plage des pêcheurs à la ligne et deux intrépides baigneurs.
Revenu sur mes pas, je m’offre un café lecture au Relax où on commence à s’inquiéter des informations concernant le temps d’après treize heures. Estrosi ferme les établissements scolaires à midi, les parcs et jardins ainsi que les plages une heure plus tard.
Il fait lourd à midi mais rien ne m’empêche de déjeuner au Nomad où en ce jour de reprise le cuisinier arrive au son du canon. Autant dire que mon menu du lundi n’est pas une nouveauté : pièce de bœuf gratin dauphinois tarte aux framboises quart de vin rouge, dix-neuf euros.
Il n’est pas encore treize heures quand j’ai terminé mais la coulée verte est déjà fermée. Ses sans-abris stagnent aux alentours. Je fais le détour nécessaire et me voici rentré. Malgré la fenêtre ouverte, j’ai un peu chaud. Quand est-ce que ça va tomber ?
Pas avant la fin de l’après-midi. Un orage intense et court.
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Enervements de circonstance sur la Promenade des Anglais :
Une femme à une autre : « Vous avez un problème, madame ? ».
L’autre : « Non, c’est vous qui me regardez bizarrement », puis quand la première s’éloigne : « Salope ! ».
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La sculpture métallique de Bernar Venet, une courbe de cent quinze degrés cinq, correspondant à la courbure de la Baie des Anges.
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Les Azuréens, appellation officielle. Ça vaut les Seinomarins.