Retour à la Gare Routière, ce lundi matin, pour prendre le peu fréquenté car Zou ! Toulon Bandol. Je l’attends seul au quai Onze. Quand il arrive, son chauffeur descend pour vapoter et me dit qu’il en a marre, qu’on lui a gâché hier son après-midi en l’appelant pour aller faire un ramassage scolaire de huit minutes. Il songe à devenir chauffeur Uber. Près de nous, quai Douze, une longue file patiente pour le car d’Aix-en-Provence. Un autre chauffeur vient saluer son collègue vapoteur mécontent et, considérant les jolies filles qui vont à Aix, s’épanche : « Toutes ces beautés ! Et dans mon car, que des vieilles, que des vieux vagins ! ». Il va à La Cadière dans les terres.
Nous sommes quatre dans le Toulon Bandol, y compris le chauffeur. Celui-ci m’arrête au lieu-dit La Gorguette, commune de Sanary-sur-Mer. De là, par une piste goudronnée en bord de route, je longe pédestrement la Baie de Bandol et son immense plage, entre la Pointe de la Tourette et le Casino de Bandol. En chemin, je photographie une joueuse de flûte assise sur son sac à dos au bord de l’eau, à moins que ce soit un garçon.
J’ai déjà trop chaud quand j’arrive au but, alors qu’il n’est que neuf heures. C’est lundi mais heureusement la terrasse du Flament B est prête à m’accueillir, bien ombragée. Le café à deux euros bu, je reste là à lire Léautaud près d’un couple de Genevois qui a commandé une seule petite bouteille d’eau minérale avec deux verres.
Eux aussi attendent le car Zou ! d’onze heures, direction Toulon. Il est ponctuel mais catastrophe, sa porte avant ne veut plus se fermer. Nous voilà bloqués à Bandol. Le chauffeur bidouille mais n’arrive à rien. Il appelle un car de secours. Celui-ci met une demi-heure à arriver.
Parvenu enfin à Toulon, je descends jusqu’à chez Béchir où je déjeune d’un foie de veau frites maison à douze euros puis rejoins La Gitane pour boire un café et lire à ma table perché.
*
Deux retours successifs à problème avec les cars Zou ! du Var. Je commence à comprendre pourquoi la dame blonde de la Gare Routière de Toulon trouvait que c’était une idée bizarre pour un touriste d’acheter une carte d’abonnement mensuel.
*
Le chauffeur du car hors d’usage à son collègue qui repart avec : « Tu leur diras bien que la porte fait pschitt ». Ce pourrait être le nouveau nom des cars départementaux, les cars Pschitt !
Nous sommes quatre dans le Toulon Bandol, y compris le chauffeur. Celui-ci m’arrête au lieu-dit La Gorguette, commune de Sanary-sur-Mer. De là, par une piste goudronnée en bord de route, je longe pédestrement la Baie de Bandol et son immense plage, entre la Pointe de la Tourette et le Casino de Bandol. En chemin, je photographie une joueuse de flûte assise sur son sac à dos au bord de l’eau, à moins que ce soit un garçon.
J’ai déjà trop chaud quand j’arrive au but, alors qu’il n’est que neuf heures. C’est lundi mais heureusement la terrasse du Flament B est prête à m’accueillir, bien ombragée. Le café à deux euros bu, je reste là à lire Léautaud près d’un couple de Genevois qui a commandé une seule petite bouteille d’eau minérale avec deux verres.
Eux aussi attendent le car Zou ! d’onze heures, direction Toulon. Il est ponctuel mais catastrophe, sa porte avant ne veut plus se fermer. Nous voilà bloqués à Bandol. Le chauffeur bidouille mais n’arrive à rien. Il appelle un car de secours. Celui-ci met une demi-heure à arriver.
Parvenu enfin à Toulon, je descends jusqu’à chez Béchir où je déjeune d’un foie de veau frites maison à douze euros puis rejoins La Gitane pour boire un café et lire à ma table perché.
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Deux retours successifs à problème avec les cars Zou ! du Var. Je commence à comprendre pourquoi la dame blonde de la Gare Routière de Toulon trouvait que c’était une idée bizarre pour un touriste d’acheter une carte d’abonnement mensuel.
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Le chauffeur du car hors d’usage à son collègue qui repart avec : « Tu leur diras bien que la porte fait pschitt ». Ce pourrait être le nouveau nom des cars départementaux, les cars Pschitt !