Ce dimanche matin cinq personnes descendent du premier vaporetto en provenance de Saint-Mandrier. Nous sommes quatre à y monter pour faire la traversée dans l’autre sens.
A l’arrivée deux autochtones m’aident à trouver la rue qui traverse la presqu’île et conduit à la baie de Cavalas. J’ai peu à marcher pour l’atteindre à hauteur de la plage de la Coudoulière.
Un chemin de randonnée démarre là, en vraie terre toute sèche, le premier que je trouve depuis mon arrivée dans le Var. Je le prends du côté qui mène à la pointe de la Renardière. Ça monte sacrément. Parfois il y a des marches en béton de hauteur différente avec un cordon métallique le long du muret pour se tenir.
Je ne vais pas jusqu’au sommet de cette grimpée d’où j’ai vue sur le bateau de guerre qui rouille dans le port de Saint-Mandrier et sur les Deux Frères au loin. Ce n’est pas que je sois fatigué, ni que j’aie trop chaud, c’est que je ne veux pas avoir d’accident. Déjà quand je redescends vers la plage, je sais qu’au regard de mon âge, je suis à la limite de l’imprudence.
Revenu sain et sauf à mon point de départ, je m’assois sur un banc bas dominant une plage de cailloux où nul n’est. Puis j’entre brièvement dans le Domaine de l’Ermitage où le Conservatoire du Littoral fait pousser différents cépages rustiques. En face, glissant mon appareil entre deux barreaux, je photographie dans une propriété privée la Vénus du lieu, sans bras évidemment et boudeuse.
De retour au port, je constate que les cafés ici n’ouvrent pas le dimanche. Aussi, comme un vaporetto est sur le départ, je le prends et suis vingt minutes plus tard à la terrasse du Grand Café de la Rade, jouissant de la vie du port de Toulon. C’est férié, on sort son voilier. C’est aussi jour de promenade pour un vieux gréement tirant derrière lui un canot de sauvetage en plastique.
Quand j’ai bien lu là Léautaud, j’entre à côté à la Librairie du Port, spécialisée dans le livre neuf à prix réduit et qui met en avant les ouvrages pour enfants. J’apprends par une affiche que le rayon Littérature a été ravagé par un dégât des eaux et qu’il sera reconstitué.
A midi moins le quart, je suis à la terrasse de chez Béchir. Son couscous est si copieux que je ne peux le terminer puis je dois attendre dix minutes qu’un quidam libère ma table haute à La Gitane, laquelle ne m’est malheureusement pas réservée.
*
Trois imbibés à la terrasse de l’Unic Café (chez Béchir), le plus déglingué doit aller ce jour à Marignane. Un des deux autres : « T’en fais pas, on va te trouver un BlaBlaCar. »
*
Comme presque tous les jours, petit-déjeuner au Maryland où dès que l’on m’aperçoit on prépare l’allongé verre d’eau. Maryland est aussi une chanson de Withney K. que me fait découvrir un fidèle lecteur.
A l’arrivée deux autochtones m’aident à trouver la rue qui traverse la presqu’île et conduit à la baie de Cavalas. J’ai peu à marcher pour l’atteindre à hauteur de la plage de la Coudoulière.
Un chemin de randonnée démarre là, en vraie terre toute sèche, le premier que je trouve depuis mon arrivée dans le Var. Je le prends du côté qui mène à la pointe de la Renardière. Ça monte sacrément. Parfois il y a des marches en béton de hauteur différente avec un cordon métallique le long du muret pour se tenir.
Je ne vais pas jusqu’au sommet de cette grimpée d’où j’ai vue sur le bateau de guerre qui rouille dans le port de Saint-Mandrier et sur les Deux Frères au loin. Ce n’est pas que je sois fatigué, ni que j’aie trop chaud, c’est que je ne veux pas avoir d’accident. Déjà quand je redescends vers la plage, je sais qu’au regard de mon âge, je suis à la limite de l’imprudence.
Revenu sain et sauf à mon point de départ, je m’assois sur un banc bas dominant une plage de cailloux où nul n’est. Puis j’entre brièvement dans le Domaine de l’Ermitage où le Conservatoire du Littoral fait pousser différents cépages rustiques. En face, glissant mon appareil entre deux barreaux, je photographie dans une propriété privée la Vénus du lieu, sans bras évidemment et boudeuse.
De retour au port, je constate que les cafés ici n’ouvrent pas le dimanche. Aussi, comme un vaporetto est sur le départ, je le prends et suis vingt minutes plus tard à la terrasse du Grand Café de la Rade, jouissant de la vie du port de Toulon. C’est férié, on sort son voilier. C’est aussi jour de promenade pour un vieux gréement tirant derrière lui un canot de sauvetage en plastique.
Quand j’ai bien lu là Léautaud, j’entre à côté à la Librairie du Port, spécialisée dans le livre neuf à prix réduit et qui met en avant les ouvrages pour enfants. J’apprends par une affiche que le rayon Littérature a été ravagé par un dégât des eaux et qu’il sera reconstitué.
A midi moins le quart, je suis à la terrasse de chez Béchir. Son couscous est si copieux que je ne peux le terminer puis je dois attendre dix minutes qu’un quidam libère ma table haute à La Gitane, laquelle ne m’est malheureusement pas réservée.
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Trois imbibés à la terrasse de l’Unic Café (chez Béchir), le plus déglingué doit aller ce jour à Marignane. Un des deux autres : « T’en fais pas, on va te trouver un BlaBlaCar. »
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Comme presque tous les jours, petit-déjeuner au Maryland où dès que l’on m’aperçoit on prépare l’allongé verre d’eau. Maryland est aussi une chanson de Withney K. que me fait découvrir un fidèle lecteur.