Une bénédiction de trouver ce dimanche vers sept heures et quart, la Boulangerie du Moulin du Château ouverte et la Brasserie du Commerce itou. Avant d’entrer dans cette dernière et avant que des humains ne me gênent, je photographie les quatre faces de la place des Vosges.
Je petit-déjeune en écoutant Dire Straits puis trouve la rue de la Maix qui mène au Parc du Château, le lieu de promenade dominicale des Spinalien(ne)s où trônent les vestiges du Château d’Epinal détruit par Louis le Quatorzième. Après être passé près du lavoir et de la source Saint-Goëry, je monte dans la verdure par un chemin aménagé. De là-haut, où je suis seul dans les ruines, je domine la ville, notamment la Basilique Saint-Maurice.
En redescendant, je prends le sentier qui flèche la Tour Chinoise. Celle-ci a été construite au début du dix-neuvième siècle par un riche citoyen spinalien pour rejoindre aisément des jardins à lui dans l’enceinte de l’ancien château. J’entre dans cette tour exotique par le haut et la descends par un escalier en colimaçon. La porte du bas franchie, je peux la découvrir dans son ensemble.
Pas loin d’icelle est une boulangerie appelée Mie Amor. En peu de temps je retrouve la Place des Vosges et m’installe à la terrasse de The Place To Be afin de lire Edmond, désormais seul, mais écrivant toujours nous.
Où manger le dimanche à Epinal ? Le Grand Café étant fermé, je me rabats sur la Brasserie du Commerce en extérieur et choisis la munstiflette (une tartiflette au munster) que j’accompagne d’un quart de riesling et que je fais suivre de trois boules de glace : menthe, rhum raisins, caramel fleur de sel. Cela fait vingt-sept euros cinquante.
*
« Au calme et en plein centre-ville » est-il précisé dans le descriptif de mon logement Air Bibi. Pour être en centre-ville, il l’est. Pour être au calme, il ne l’est qu’en l’absence du musicien du dessous. Et celui-ci, comme pas mal d’artistes, vit surtout la nuit. Ma sympathique logeuse lui a envoyé un message pour qu’il fasse attention, mais c’est surtout un problème d’isolation phonique déficiente.
Cette nuit de samedi à dimanche, il ramène une fille à la maison. Je n’entends pas seulement sa musique, dont il lui donne un échantillon, mais aussi leur conversation, surtout quand il ouvre la fenêtre. « Pourquoi on dit d’une fille qui va voir ailleurs que c’est une salope alors qu’il n’y a pas de mot pour les garçons », lui dit-elle. « Bah, on peut dire un salaud », lui répond-il d’un air peu convaincant.
La seule chose que je n’entende pas, c’est leurs coïts. Peut-être n’y en a-t-il pas, que des démonstrations musicales et des bavardages oiseux.
Je petit-déjeune en écoutant Dire Straits puis trouve la rue de la Maix qui mène au Parc du Château, le lieu de promenade dominicale des Spinalien(ne)s où trônent les vestiges du Château d’Epinal détruit par Louis le Quatorzième. Après être passé près du lavoir et de la source Saint-Goëry, je monte dans la verdure par un chemin aménagé. De là-haut, où je suis seul dans les ruines, je domine la ville, notamment la Basilique Saint-Maurice.
En redescendant, je prends le sentier qui flèche la Tour Chinoise. Celle-ci a été construite au début du dix-neuvième siècle par un riche citoyen spinalien pour rejoindre aisément des jardins à lui dans l’enceinte de l’ancien château. J’entre dans cette tour exotique par le haut et la descends par un escalier en colimaçon. La porte du bas franchie, je peux la découvrir dans son ensemble.
Pas loin d’icelle est une boulangerie appelée Mie Amor. En peu de temps je retrouve la Place des Vosges et m’installe à la terrasse de The Place To Be afin de lire Edmond, désormais seul, mais écrivant toujours nous.
Où manger le dimanche à Epinal ? Le Grand Café étant fermé, je me rabats sur la Brasserie du Commerce en extérieur et choisis la munstiflette (une tartiflette au munster) que j’accompagne d’un quart de riesling et que je fais suivre de trois boules de glace : menthe, rhum raisins, caramel fleur de sel. Cela fait vingt-sept euros cinquante.
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« Au calme et en plein centre-ville » est-il précisé dans le descriptif de mon logement Air Bibi. Pour être en centre-ville, il l’est. Pour être au calme, il ne l’est qu’en l’absence du musicien du dessous. Et celui-ci, comme pas mal d’artistes, vit surtout la nuit. Ma sympathique logeuse lui a envoyé un message pour qu’il fasse attention, mais c’est surtout un problème d’isolation phonique déficiente.
Cette nuit de samedi à dimanche, il ramène une fille à la maison. Je n’entends pas seulement sa musique, dont il lui donne un échantillon, mais aussi leur conversation, surtout quand il ouvre la fenêtre. « Pourquoi on dit d’une fille qui va voir ailleurs que c’est une salope alors qu’il n’y a pas de mot pour les garçons », lui dit-elle. « Bah, on peut dire un salaud », lui répond-il d’un air peu convaincant.
La seule chose que je n’entende pas, c’est leurs coïts. Peut-être n’y en a-t-il pas, que des démonstrations musicales et des bavardages oiseux.