A entendre ce qui tombe du ciel pendant la nuit, je m’inquiète de ce qui m’attend ce jeudi, jour de transfert. Heureusement, au matin il pleut peu tandis que je monte vers la Gare d’Epinal. Le train Fluo de sept heures quarante-trois m’emmène à Nancy en suivant des cours d’eau rendus marron par la boue.
A l’arrivée il pleut toujours peu. Je fais rouler ma valise jusqu’à la place Stanislas que je traverse en demi diagonale puis je prends à gauche et à droite. Me voici Grande Rue où se trouve mon nouveau studio Air Bibi avec un lit d’une personne. Comme il ne sera prêt que dans l’après-midi ma nouvelle logeuse m’a proposé de stocker mes bagages dans un débarras à elle : « Derrière les vélos dans la cour, il y a une porte où se trouve le compteur Linky. Sur ce compteur, il y a une clé avec un porte-clés rose. Cette clé ouvre le premier étage sur votre gauche. Vous pouvez y déposer vos affaires. »
Je procède ainsi et allégé de ce poids achète croissant et pain au chocolat à la boulangerie Les Tentations de Seb puis retourne place Stanislas et, sous l’auvent chauffé du Café du Commerce, commande un allongé à deux euros vingt. Je reste là un long moment à lire Edmond de Goncourt puis quand l’accalmie se présente, je fais un tour dans mon nouveau quartier, depuis la basilique Saint-Epvre (apparemment fermée) jusqu’à la porte de la Craffe (à forme d’immense château) en passant par l’église des Cordeliers qui contient les vestiges du Duché de Lorraine (visitable gratuitement).
A midi quarante-cinq, heure de notre rendez-vous, je vois s’arrêter un taxi au bout de la Grande Rue et en descendre celle qui travaille à Paris, présente aujourd’hui à Nancy pour une visite de chantier. Ce sont nos retrouvailles après presque un an et demi sans se voir. On s’embrasse malgré le danger.
Je lui propose de déjeuner au Café du Commerce, ce que nous faisons bientôt, abrités et chauffés sous l’auvent, mignon de porc et coupe glacée avec pinot d’Alsace et café, en parlant de nos vies respectives, heureux de nous retrouver.
Il est quinze heures lorsque je l’accompagne à la Gare où elle doit travailler dans un café avant de prendre son Tégévé de retour. Nous y buvons un autre café, puis un dernier regard au travers de la vitre et me voici redescendu Grande Rue où je trouve comme convenu la clé de mon tout petit studio sous un paillasson au deuxième étage.
A l’arrivée il pleut toujours peu. Je fais rouler ma valise jusqu’à la place Stanislas que je traverse en demi diagonale puis je prends à gauche et à droite. Me voici Grande Rue où se trouve mon nouveau studio Air Bibi avec un lit d’une personne. Comme il ne sera prêt que dans l’après-midi ma nouvelle logeuse m’a proposé de stocker mes bagages dans un débarras à elle : « Derrière les vélos dans la cour, il y a une porte où se trouve le compteur Linky. Sur ce compteur, il y a une clé avec un porte-clés rose. Cette clé ouvre le premier étage sur votre gauche. Vous pouvez y déposer vos affaires. »
Je procède ainsi et allégé de ce poids achète croissant et pain au chocolat à la boulangerie Les Tentations de Seb puis retourne place Stanislas et, sous l’auvent chauffé du Café du Commerce, commande un allongé à deux euros vingt. Je reste là un long moment à lire Edmond de Goncourt puis quand l’accalmie se présente, je fais un tour dans mon nouveau quartier, depuis la basilique Saint-Epvre (apparemment fermée) jusqu’à la porte de la Craffe (à forme d’immense château) en passant par l’église des Cordeliers qui contient les vestiges du Duché de Lorraine (visitable gratuitement).
A midi quarante-cinq, heure de notre rendez-vous, je vois s’arrêter un taxi au bout de la Grande Rue et en descendre celle qui travaille à Paris, présente aujourd’hui à Nancy pour une visite de chantier. Ce sont nos retrouvailles après presque un an et demi sans se voir. On s’embrasse malgré le danger.
Je lui propose de déjeuner au Café du Commerce, ce que nous faisons bientôt, abrités et chauffés sous l’auvent, mignon de porc et coupe glacée avec pinot d’Alsace et café, en parlant de nos vies respectives, heureux de nous retrouver.
Il est quinze heures lorsque je l’accompagne à la Gare où elle doit travailler dans un café avant de prendre son Tégévé de retour. Nous y buvons un autre café, puis un dernier regard au travers de la vitre et me voici redescendu Grande Rue où je trouve comme convenu la clé de mon tout petit studio sous un paillasson au deuxième étage.