Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Y Olé ! de José Montalvo à l’Opéra de Rouen

24 novembre 2016


Depuis le début de la saison, les vigiles ne me demandent plus d’ouvrir ma veste quand j’arrive à l’Opéra de Rouen. Ils ne s’intéressent qu’aux sacs. C’est dire qu’ils embêtent surtout les femmes. Peut-être veulent-ils rentabiliser la lampe torche dont ils disposent. Ils la plongent au fond. Ce mardi soir, l’équipe est mixte.
J’entre là pour de la danse : Y Olé ! de José Montalvo. Il s’agit encore une fois de mixage entre le flamenco et le hip hop (avec une troisième composante néo-classique), mais cette fois-ci cela fonctionne. Et pas de coq dressé sur ses ergots. Le flamenco est représenté par quatre femmes remarquables et un homme au physique arrondi qui danse peu mais chante très bien. Les hip-hopeurs sont performants et les danseuses néo-classiques itou.
La soirée est en deux temps : un premier ballet sur Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky puis un second sur des musiques populaires datant de l’enfance du chorégraphe. José Montalvo est fils de républicains espagnols ayant fui le franquisme. Ce spectacle est un hommage à son père mort le jour de la première de sa précédente création.
Je prends plaisir à voir évoluer ces danseuses et danseurs en costumes colorés sur fond d’images vidéo purement illustratives. La soirée ne demande aucun effort cérébral et parfois cela fait du bien.
                                                                  *
C’est un dessin de Borkoo :
-Maman ! C’est quoi les Primaires ?
-Alors… Les Primaires c’est comme pour les ordures, ils t’imposent le tri sélectif et à la fin, ils remélangent tout à la déchetterie.