Tournant de la rue des Carmes à la place du même nom, ce jeudi matin, je me retrouve dans l’axe d’une caméra filmant un homme en costume sombre. Je fais un pas de côté, ne voulant pas être filmé comme le quidam qui passe. La cadreuse est une jeune femme. Celui qui tient le micro doit être un journaliste, me dis-je. Quand j’arrive à sa hauteur, je constate qu’il n’en est rien. Il s’agit d’Hervé Morin, Duc de Normandie, Centriste de Droite. J’entends qu’il parle de « la Normandie à l’export ». Je ne sais si c’est pour une télé généraliste, locale ou institutionnelle. Ce qui est sûr, c’est que c’est une télé fauchée. L’interrogé est obligé de tenir lui-même le micro quand il répond aux questions.
Morin vient donc à Rouen parfois. En train ? Cela m’étonnerait. Et il semble que les non Normands doivent consommer de la Normandie bien que les Normands soient incités par le même et ses semblables de tous les partis à ne pas consommer ailleurs : « Achetez local », « Mangez local », « Cultivez-vous local » ; ce que je refuse de faire.
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Locavore, ainsi désigne-t-on celui qui mange ce qui est produit près de chez lui. Le locavore n’est parfait que lorsqu’il est également végétarien, et au-delà de la perfection quand il devient vegan.
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Il règne un tel silence désormais dans les trains que le moindre bruit anodin est énervant : papier froissé, raclement de gorge, mastication, etc.
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Plus un menu de restaurant qui ne demande de signaler avant le repas si on est allergique et à quoi.
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Ceux qui prennent un allongé parce qu’ils le sont déjà à moitié.
Morin vient donc à Rouen parfois. En train ? Cela m’étonnerait. Et il semble que les non Normands doivent consommer de la Normandie bien que les Normands soient incités par le même et ses semblables de tous les partis à ne pas consommer ailleurs : « Achetez local », « Mangez local », « Cultivez-vous local » ; ce que je refuse de faire.
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Locavore, ainsi désigne-t-on celui qui mange ce qui est produit près de chez lui. Le locavore n’est parfait que lorsqu’il est également végétarien, et au-delà de la perfection quand il devient vegan.
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Il règne un tel silence désormais dans les trains que le moindre bruit anodin est énervant : papier froissé, raclement de gorge, mastication, etc.
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Plus un menu de restaurant qui ne demande de signaler avant le repas si on est allergique et à quoi.
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Ceux qui prennent un allongé parce qu’ils le sont déjà à moitié.