Michel Perdrial . Textes en revues

Michel Perdrial




Loïc Boyer
On trouvera ici de mes textes courts publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).

Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.

Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.

Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième chez L’Imprimante.

Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.








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Texte paru dans la revue Supérieur Inconnu n°15 en automne/hiver 1998/1999 et dans le recueil Erotica en 1999


J’ai suivi Sophia jusqu’à sa chambre après qu’elle m’eut offert un porto ne s’accordant qu’un jus d’orange. Elle m’a prié d’ôter mes souliers : là-haut, la moquette était blanche. Nous avons monté l’escalier laissant Dire Straits tourner sur la platine.
Il faisait une chaleur complice dans la chambre où nous attendait le grand lit noir. J’ai demandé à Sophia de se déshabiller.
-Toi aussi…, m’a-t-elle dit.
-Non moi je reste habillé.
Elle a ôté sa chemise et me sont apparus ses seins libres aux lignes pures.
-Continue, lui ai-je demandé.
-C’est difficile, a-t-elle répondu.
Elle s’est mise à genoux, a débouclé son pantalon, l’a fait glisser jusqu’au sol puis a enlevé ses chaussures.
-La culotte maintenant, lui ai-je ordonné.
Elle a hésité quelques secondes puis m’a obéi. Ensuite, s’est étendue sur le dos, les jambes légèrement ouvertes.
-Ecarte bien les cuisses que je voie tout de toi.
Elle a offert à mes yeux son bonbon déjà humide et je me suis empressé d’y goûter de toute ma langue. C’était frais et lumineux. Sa main a glissé sur son ventre et elle est venue caresser son petit bouton.
-Excite-moi, parle-moi, m’a-t-elle dit. J’adore les mots cochons.
 J’ai gardé mon visage tout près de sa chatte ruisselante tandis qu’elle se faisait jouir. Lorsqu’elle est revenue à elle, elle m’a demandé :
-Ça fait combien de temps qu’on se connaît ?
-Une demi-heure à peu près, lui ai-je dit avant de lui proposer de me dévêtir.
Elle a enlevé mon pull qu’elle a plié soigneusement puis ma chemise avant de s’emmêler les doigts dans la ceinture de mon jean.
-Aide-moi, m’a-t-elle demandé.
Ma queue tendue dépassait de mon slip qui a rejoint le sol. Elle a renoncé à enlever mes chaussettes.
Sophia s’est allongée sur mon corps nu, se frottant sur mon sexe qu’elle a engouffré dans sa caverne.
-Prends-moi fort, m’a-t-elle murmuré.
Nous avons joui très vite et je suis resté en elle très longtemps. Je lui ai dit son joli corps, son sourire charmant. En bas, la musique rock a été remplacée par du classique. Nous avons fait connaissance.
Puis lentement, Sophia s’est remise à bouger sur moi tandis que nos lèvres se cherchaient et que nos langues jouaient à touche-touche.
Lorsqu’elle m’a senti bien dur, elle s’est mise sur le dos et s’est ouverte pour me recevoir. J’ai pris ma tige dans ma main et la lui ai plantée tout au fond.
-Oh oui baise-moi fort ! Viole-moi ! Viole-moi !
-Oui je te viole. Je viole ton corps et je viole aussi ton âme. Tu es ma chienne, mon esclave, ma pute, ma salope…
Elle a joui bien avant moi et m’a caressé les couilles pour m’aider à exploser en elle. Quand j’ai crié mon plaisir, une nouvelle musique s’élevait, son mari venait de changer de disque.

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