Je l’ai prise dans mes bras et je lui ai dit que je désirais qu’elle me donne un enfant.
-C’est toi qui me dis ça ! s’est-elle exclamée. Je dois rêver.
-Oui, c’est moi ; tu ne rêves pas, lui ai-je répondu. Tu n’es pas, non plus, dans un lit inconnu avec un autre homme.
-C’est bien toi qui m’as dit que le monde, tel qu’il était, n’était pas un cadeau à faire à un enfant ?
-Oui, j’ai dit ça.
-Et que les enfants, ça n’existait pas ? Qu’il n’y avait que des vieillards grabataires et incontinents.
-J’ai dit ça aussi. Je dis beaucoup de choses, tu sais. Et aujourd’hui où tu ne prends plus la pilule, je te dis que je voudrais un enfant de toi, mais à une condition.
-Laquelle?
-Que tu me fasses une fille.
Oui, une fille, lui ai-je dit, surtout pas un garçon qui me parlerait de football, de voitures, d’informatique et de jeux vidéo. Je veux une fille. Une fille qui vole de ses propres ailes. Une fille qui saute par-dessus les haies. Une fille qui se jette à l’eau. Une fille qui ne perde pas le nord. On l’appellera Eléonore, ai-je ajouté. Elle deviendra la plus belle des jeunes filles. J’aurai le droit de la désirer mais pas de la toucher.
Elle a pris mon sexe en érection entre ses doigts fins et l’a fait pénétrer au plus profond d’elle-même.
-Cette fois-ci, on baise pour de vrai, m’a-t-elle dit.
J’ai fermé les yeux et je les ai gardés clos jusqu’à l’orgasme. Quand je les ai ouverts, j’ai réalisé que j’étais seul dans mon lit et je me suis souvenu que c’était fini entre elle et moi. Je l’avais échappé belle.
-C’est toi qui me dis ça ! s’est-elle exclamée. Je dois rêver.
-Oui, c’est moi ; tu ne rêves pas, lui ai-je répondu. Tu n’es pas, non plus, dans un lit inconnu avec un autre homme.
-C’est bien toi qui m’as dit que le monde, tel qu’il était, n’était pas un cadeau à faire à un enfant ?
-Oui, j’ai dit ça.
-Et que les enfants, ça n’existait pas ? Qu’il n’y avait que des vieillards grabataires et incontinents.
-J’ai dit ça aussi. Je dis beaucoup de choses, tu sais. Et aujourd’hui où tu ne prends plus la pilule, je te dis que je voudrais un enfant de toi, mais à une condition.
-Laquelle?
-Que tu me fasses une fille.
Oui, une fille, lui ai-je dit, surtout pas un garçon qui me parlerait de football, de voitures, d’informatique et de jeux vidéo. Je veux une fille. Une fille qui vole de ses propres ailes. Une fille qui saute par-dessus les haies. Une fille qui se jette à l’eau. Une fille qui ne perde pas le nord. On l’appellera Eléonore, ai-je ajouté. Elle deviendra la plus belle des jeunes filles. J’aurai le droit de la désirer mais pas de la toucher.
Elle a pris mon sexe en érection entre ses doigts fins et l’a fait pénétrer au plus profond d’elle-même.
-Cette fois-ci, on baise pour de vrai, m’a-t-elle dit.
J’ai fermé les yeux et je les ai gardés clos jusqu’à l’orgasme. Quand je les ai ouverts, j’ai réalisé que j’étais seul dans mon lit et je me suis souvenu que c’était fini entre elle et moi. Je l’avais échappé belle.