J’en connais qui écrivent l’histoire d’un livre amoureux d’un autre livre sur l’étagère d’une bibliothèque municipale et qui se vexent lorsqu’on leur dit : Pourquoi pas l’histoire d’un poil du cul amoureux d’une petite culotte?
J’en connais qui écrivent en état d’urgence avec un gyrophare sur la tête et une sirène deux tons dans le caleçon, ceci afin d’alerter le chaland (qui s’en moque allègrement).
J’en connais dont la vie ne manque pas de viols, abandons, accidents et deuils divers qui écrivent tous leurs déboires en cinq cents pages avec l’espoir d’être un jour édités, ils peuvent toujours s’accrocher.
J’en connais qui déclament des pohaimes hérautiques sur le podium du marché (marché) de la Poésie, place Saint-Sulpice à Paris, et il n’y a pas de quoi rire, ni même bander.
J’en connais qui écrivent sous hypnose des textes hallucinés qu’ils commentent ensuite doctement dans la revue qu’ils ont créée pour être enfin publiés quelque part.
J’en connais, adeptes de la fiction fictionnante, qui toujours commencent leur histoire dans la réalité réelle et la terminent dans l’étrange étrangeté (entre le début et la fin, ils assurent la transition comme ils peuvent).
J’en connais qui feuillettent longuement les ouvrages publiés par un courageux (courageux) éditeur de province, lequel s’ennuie derrière son stand, au salon du Livre de Paris ou ailleurs, feuillettent mais n’achètent rien puis finissent par avouer : Je suis moi-m’aime poèteu.
J’en connais que soudain la quéquette démange et dont les fins de mois ont besoin d’être arrondies, les voilà qui publient chez un éditeur ami (ami) quelques histoires zozées qu’ils n’osent signer de leur nom lui préférant la formule Une célébrité masquée, masquée c’est sûr, célébrité hé hé.
J’en connais qui ornent de majuscules (MAJUSCULES) le nom de leur chapelle littéraire et dont chaque texte est une nouvelle affliction; aucune femme parmi eux, ils sont perdus les malheureux.
J’en connais un qui écrit aussi, pour se faire du bien paraît-il, mais qui ne va pas se faire que des amis (ça lui est égal).
J’en connais qui écrivent en état d’urgence avec un gyrophare sur la tête et une sirène deux tons dans le caleçon, ceci afin d’alerter le chaland (qui s’en moque allègrement).
J’en connais dont la vie ne manque pas de viols, abandons, accidents et deuils divers qui écrivent tous leurs déboires en cinq cents pages avec l’espoir d’être un jour édités, ils peuvent toujours s’accrocher.
J’en connais qui déclament des pohaimes hérautiques sur le podium du marché (marché) de la Poésie, place Saint-Sulpice à Paris, et il n’y a pas de quoi rire, ni même bander.
J’en connais qui écrivent sous hypnose des textes hallucinés qu’ils commentent ensuite doctement dans la revue qu’ils ont créée pour être enfin publiés quelque part.
J’en connais, adeptes de la fiction fictionnante, qui toujours commencent leur histoire dans la réalité réelle et la terminent dans l’étrange étrangeté (entre le début et la fin, ils assurent la transition comme ils peuvent).
J’en connais qui feuillettent longuement les ouvrages publiés par un courageux (courageux) éditeur de province, lequel s’ennuie derrière son stand, au salon du Livre de Paris ou ailleurs, feuillettent mais n’achètent rien puis finissent par avouer : Je suis moi-m’aime poèteu.
J’en connais que soudain la quéquette démange et dont les fins de mois ont besoin d’être arrondies, les voilà qui publient chez un éditeur ami (ami) quelques histoires zozées qu’ils n’osent signer de leur nom lui préférant la formule Une célébrité masquée, masquée c’est sûr, célébrité hé hé.
J’en connais qui ornent de majuscules (MAJUSCULES) le nom de leur chapelle littéraire et dont chaque texte est une nouvelle affliction; aucune femme parmi eux, ils sont perdus les malheureux.
J’en connais un qui écrit aussi, pour se faire du bien paraît-il, mais qui ne va pas se faire que des amis (ça lui est égal).