L’homme qui écrit des histoires et la fille qui ne veut pas faire l’amour sont allongés sur un lit dans une petite chambre mal meublée. Lui se demande comment la convaincre et elle, ne cesse de répéter qu’elle aurait l’impression de ne pas se respecter elle-même si elle lui cédait.
Bientôt, il ne sait plus que lui dire et pour trouver de quoi occuper cette après-midi morne et froide, il lui propose de lire quelques-unes de ses histoires.
La fille qui ne veut pas faire l’amour lit les histoires de l’homme qui écrit des histoires et aimerait lui faire l’amour. A l’issue de sa lecture, elle dépose sur le lit le recueil de nouvelles. La coccinelle en couleur qui l’illustre semble se promener sur la courtepointe. Tous deux restent un long moment silencieux puis elle parle :
- A quoi tu penses ?
- Je pense que jamais les filles et les garçons ne pourront se comprendre. Et toi à quoi pensais-tu ?
- Je pensais aux textes que je viens de lire. C’est difficile de les lire sans être troublée.
Elle ajoute que sans doute il va penser qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut mais que, si elle osait, elle prendrait sa main et la mettrait entre ses cuisses.
Il ne dit rien, ne bouge pas. Elle ouvre sa chemise et pose la main de l’homme sur son sein puis la fait descendre sur son ventre. L’homme qui écrit des histoires songe que s’il avait besoin d’une raison pour laquelle écrire, ce serait précisément celle-là.
Bientôt, il ne sait plus que lui dire et pour trouver de quoi occuper cette après-midi morne et froide, il lui propose de lire quelques-unes de ses histoires.
La fille qui ne veut pas faire l’amour lit les histoires de l’homme qui écrit des histoires et aimerait lui faire l’amour. A l’issue de sa lecture, elle dépose sur le lit le recueil de nouvelles. La coccinelle en couleur qui l’illustre semble se promener sur la courtepointe. Tous deux restent un long moment silencieux puis elle parle :
- A quoi tu penses ?
- Je pense que jamais les filles et les garçons ne pourront se comprendre. Et toi à quoi pensais-tu ?
- Je pensais aux textes que je viens de lire. C’est difficile de les lire sans être troublée.
Elle ajoute que sans doute il va penser qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut mais que, si elle osait, elle prendrait sa main et la mettrait entre ses cuisses.
Il ne dit rien, ne bouge pas. Elle ouvre sa chemise et pose la main de l’homme sur son sein puis la fait descendre sur son ventre. L’homme qui écrit des histoires songe que s’il avait besoin d’une raison pour laquelle écrire, ce serait précisément celle-là.