Ce Vendredi Noir en sera peut-être un vrai si le nouveau variant du coronavirus apparu en Afrique du Sud est aussi méchant qu’on le redoute. Pour l’instant on ne sait pas mais c’est encore une fois la panique, bourses qui plongent et frontières qui se ferment.
Déjà ce n’était pas la joie avec la recrudescence de la pandémie depuis quelques jours. Conformément aux nouvelles décisions gouvernementales le personnel du Socrate a remis son masque. Côté clientèle, certains entrent avec, d’autres sans. Ces derniers ne se font pas rappeler à l’ordre par le patron. Je choisis de garder le mien pour lire après mon café.
Ce jour je m’achemine vers la fin de Lettres à Anne de François Mitterrand. Le Mythe Errant est Président, père de Mazarine (enfant cachée) et atteint d’un cancer (maladie cachée).
Dans cette dernière partie des mille deux cent quarante-six pages les lettres deviennent rares car leur auteur passe davantage de temps avec mère et fille. On y trouve également quelques lettres d’Anne Pingeot et deux ou trois de leur fille.
Les ultimes sont envoyées de Belle-Ile par un ancien Président fatigué par la maladie qui tente de s’y reposer. Elles datent de septembre mil neuf cent quatre-vingt-quinze et sont fort émouvantes.
Ce fut une bonne lecture. Je savais le bonhomme complexe, mais pas à ce point.
*
Passage chez L’Ecureuil pour prendre un rendez-vous avec mon « conseiller » qui s’avère être maintenant une « conseillère ». Un mail m’a prévenu : si je ne fournis pas avant fin décembre ma carte d’identité et d’autres documents prouvant que je suis bien moi, mon compte sera bloqué.
Quand je suis né, Grand-Père Jules et Grand-Mère Eugénie m’ont ouvert un Livret A. Je suis donc le client clandestin de cet établissement depuis soixante-dix ans.
*
« Black Friday », claironne l’Opéra de Rouen en bradant mille places à dix euros. Cette maison devient le temple de la vulgarité.
Déjà ce n’était pas la joie avec la recrudescence de la pandémie depuis quelques jours. Conformément aux nouvelles décisions gouvernementales le personnel du Socrate a remis son masque. Côté clientèle, certains entrent avec, d’autres sans. Ces derniers ne se font pas rappeler à l’ordre par le patron. Je choisis de garder le mien pour lire après mon café.
Ce jour je m’achemine vers la fin de Lettres à Anne de François Mitterrand. Le Mythe Errant est Président, père de Mazarine (enfant cachée) et atteint d’un cancer (maladie cachée).
Dans cette dernière partie des mille deux cent quarante-six pages les lettres deviennent rares car leur auteur passe davantage de temps avec mère et fille. On y trouve également quelques lettres d’Anne Pingeot et deux ou trois de leur fille.
Les ultimes sont envoyées de Belle-Ile par un ancien Président fatigué par la maladie qui tente de s’y reposer. Elles datent de septembre mil neuf cent quatre-vingt-quinze et sont fort émouvantes.
Ce fut une bonne lecture. Je savais le bonhomme complexe, mais pas à ce point.
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Passage chez L’Ecureuil pour prendre un rendez-vous avec mon « conseiller » qui s’avère être maintenant une « conseillère ». Un mail m’a prévenu : si je ne fournis pas avant fin décembre ma carte d’identité et d’autres documents prouvant que je suis bien moi, mon compte sera bloqué.
Quand je suis né, Grand-Père Jules et Grand-Mère Eugénie m’ont ouvert un Livret A. Je suis donc le client clandestin de cet établissement depuis soixante-dix ans.
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« Black Friday », claironne l’Opéra de Rouen en bradant mille places à dix euros. Cette maison devient le temple de la vulgarité.