Longtemps que mon téléphone portatif ne m’avait pas créé des soucis. Ce mardi matin après que j’ai rentré le même code que d’habitude, ne voilà-t-il pas qu’il m’affiche « Carte Sim verrouillée ». Pour être bloqué, il l’est bien.
A dix heures je retrouve l’aimable jeune homme de chez Actimag, rue de la Rép. Cette fois il ne peut rien faire pour moi, m’apprend-il, je dois aller chez mon opérateur.
Cet opérateur est Free qui a boutique rue de la Jeanne. Lors de sa création elle générait sur le trottoir une queue particulièrement obscène. Jamais je n’aurais pensé devoir y aller un jour.
Il est dix heures quinze quand un vigile costaud m’ouvre la porte. Un père et sa fille sont en train d’être renseignés pour un abonnement par la seule employée présente. Deux personnes attendent avant moi.
-Il n’y pas d’autre personnel ? demandé-je au colosse.
-Pas le matin
-Et l’après-midi, ils sont combien ?
-Deux.
Je décide de rester et je fais bien car le premier à attendre se décourage et s’en va. Le suivant fait de même quelques minutes plus tard. Me voici en première position dans la file. Au moins cinq sont bientôt derrière moi.
Quand père et fille ont fait affaire, la jeune femme me demande ce qui m’amène. « Vous avez dû changer le code Pin », me dit-elle. Je ne vois pas comment. Elle m’explique que mon téléphone a dû s’éteindre faute de batterie et que j’ai entré mes habituels quatre chiffres alors qu’on me demandait autre chose.
« Je vais arranger ça », me dit-elle. « Et si vous voulez, je peux ne laisser que votre code d’identification, comme ça vous ne risquerez plus de vous tromper. » J’en suis d’accord.
Elle fait ce qu’il faut faire puis me rend l’objet.
-Je vous dois quelque chose ? lui demandé-je.
-Un sourire c’est tout.
-Vous le méritez bien, lui dis-je.
*
Franchement, si quelqu’un inventait un simple boîtier permettant de recevoir des messages avec code d’authentification pour aller sur tel ou tel site d’Internet, cela m’arrangerait.
A dix heures je retrouve l’aimable jeune homme de chez Actimag, rue de la Rép. Cette fois il ne peut rien faire pour moi, m’apprend-il, je dois aller chez mon opérateur.
Cet opérateur est Free qui a boutique rue de la Jeanne. Lors de sa création elle générait sur le trottoir une queue particulièrement obscène. Jamais je n’aurais pensé devoir y aller un jour.
Il est dix heures quinze quand un vigile costaud m’ouvre la porte. Un père et sa fille sont en train d’être renseignés pour un abonnement par la seule employée présente. Deux personnes attendent avant moi.
-Il n’y pas d’autre personnel ? demandé-je au colosse.
-Pas le matin
-Et l’après-midi, ils sont combien ?
-Deux.
Je décide de rester et je fais bien car le premier à attendre se décourage et s’en va. Le suivant fait de même quelques minutes plus tard. Me voici en première position dans la file. Au moins cinq sont bientôt derrière moi.
Quand père et fille ont fait affaire, la jeune femme me demande ce qui m’amène. « Vous avez dû changer le code Pin », me dit-elle. Je ne vois pas comment. Elle m’explique que mon téléphone a dû s’éteindre faute de batterie et que j’ai entré mes habituels quatre chiffres alors qu’on me demandait autre chose.
« Je vais arranger ça », me dit-elle. « Et si vous voulez, je peux ne laisser que votre code d’identification, comme ça vous ne risquerez plus de vous tromper. » J’en suis d’accord.
Elle fait ce qu’il faut faire puis me rend l’objet.
-Je vous dois quelque chose ? lui demandé-je.
-Un sourire c’est tout.
-Vous le méritez bien, lui dis-je.
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Franchement, si quelqu’un inventait un simple boîtier permettant de recevoir des messages avec code d’authentification pour aller sur tel ou tel site d’Internet, cela m’arrangerait.