Harlin Quist, François Ruy-Vidal, et ce qu'il advint ensuite, j’ai remis au menu mes chouchous du moment.
C’était aux Journées d’étude à Bron et à Lyon et j’ai développé au format conférence ce que j’avais exposé au format colloque il y a quelques temps. L’occasion de traîner entre un fleuve, une rivière et deux trains, de goûter à quantité de bières artisanales et à de la vodka pimentée, d’analyser les librairies et de passer par l’exposition consacrée aux illustrateurs de la revue Nyctalope. Sinon j’ai appris des choses que j’ignorais: qu’il y encore des auteurs innovants publiés à l’École des Loisirs (dixit Sophie Van der Linden), que les bibliothèques sont passées de 40 livres au mètre carré à 20 (dixit Soizic Jouin), qu’Albertine fait des dessins érotiques difficilement exposables (dixit Janine Kotwica), que Valérie Cussaguet peut tenir une heure face au public malgré un ordinateur défaillant et une extinction de voix. Et dans le train à grande vitesse du retour, terminant un Outremonde commencé dix ans plus tôt: «La vodka a l’air magnifique, avec une moelleuse transparence de rubis qui dément son mordant épicé.» Ce diable de Don Delillo était la veille à mes côtés sans que je ne m’en rende compte. |
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2007-2020, Loïc Boyer.
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