La Gifle dresse un tableau sans concession de la société autralienne et ébranle l'image véhiculée de melting-pot et de tolérance.
Tout commence comme un tableau idyllique. Dans la banlieue huppée de Melbourne, Hector et Aisha ont invité leurs amis pour un pique-nique. Chacun appartient à une culture, à une classe sociale différente mais fait des efforts pour dissimuler rancœurs, désaccords, méfiance et paraître s'intégrer parfaitement. Soudain, un geste fait tout basculer. Harry, le cousin d'Hector, administre une gifle au petit Hugo, 4 ans, un enfant gâté, insupportable, élevé à la culture new-age du laissé faire. Ses parents appellent la police et déposent une plainte contre Harry.
L'auteur dresse le portrait des différents couples et révèle les carcans idéologiques, les croyances, les fausses valeurs dans lesquelles chacun se réfugie pour assurer sa place dans la hiérarchie sociale en excluant les autres. L'auteur lève le voile d'une société qui se veut diverse, ouverte, une terre de métissage et de tolérance et montre le racisme, la violence, l'homophobie, l'alcoolisme et la haine. Le style violent, âpre déroute et interroge notre modèle occidental.