Dimanche 2 Janvier 2011
Livres
Nadia SendinOn dirait le paradis de John Cheever (Folio)
On dirait le paradis de John Cheever (éd. Folio)
John Cheever est un nouvelliste sensible, portraitiste de la classe moyenne américaine, dont les récits travaillés par une phrase sinueuse et élégante, révèlent derrière la banalité du quotidien et de la routine, une autre réalité : l’ennui, les espoirs déchus, les incertitudes et les désenchantements amoureux.
Ce roman met en scène deux histoires dans l’existence d’un sexagénaire qui promène sa solitude et sa déconvenue dans le Manhattan des années 80. Stephen Sears, qui est deux fois veufs, tente de séduire une femme belle et insaisissable. En même temps, il se souvient de son combat pour sauver l’étang de Beasley transformé en décharge par des politiciens véreux. Le personnage semble perdu dans une société qu’il ne comprend plus où domine la corruption, l’argent, la consommation et l’indifférence face à la destruction de la beauté de la nature.
Ces deux quêtes sont une métaphore, celle d’un homme vieillissant qui lutte contre une défaite intime, contre l’usure du temps qui passe et recherche l’amour, la beauté, et la plénitude.
John Cheever est un nouvelliste sensible, portraitiste de la classe moyenne américaine, dont les récits travaillés par une phrase sinueuse et élégante, révèlent derrière la banalité du quotidien et de la routine, une autre réalité : l’ennui, les espoirs déchus, les incertitudes et les désenchantements amoureux.
Ce roman met en scène deux histoires dans l’existence d’un sexagénaire qui promène sa solitude et sa déconvenue dans le Manhattan des années 80. Stephen Sears, qui est deux fois veufs, tente de séduire une femme belle et insaisissable. En même temps, il se souvient de son combat pour sauver l’étang de Beasley transformé en décharge par des politiciens véreux. Le personnage semble perdu dans une société qu’il ne comprend plus où domine la corruption, l’argent, la consommation et l’indifférence face à la destruction de la beauté de la nature.
Ces deux quêtes sont une métaphore, celle d’un homme vieillissant qui lutte contre une défaite intime, contre l’usure du temps qui passe et recherche l’amour, la beauté, et la plénitude.
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