Un peu d’animation au jardin de la copropriété en ce début de semaine, celle qui se présente comme la représentante du syndic quand ça l’arrange, et dit qu’elle ne l’est pas dans d’autres circonstances, s’en prend à une nouvelle voisine à chien qui a laissé sur la pelouse ce qu’on appelle en terme choisi une déjection. Une troisième voisine assiste sans y prendre part à cet esclandre, sa valise à la main ; elle rentre de voyage, sans Aboyus.
Le ton monte vite. L’accusée et l’accusatrice parlent en même temps et se le reprochent mutuellement. A l’issue, la nouvelle voisine se dirige vers son appartement puis se retourne vers l’ancienne :
-Et une bonne soirée ! lui lance-t-elle.
Cette copropriétaire ne défend le règlement que lorsque ses ami(e)s ne sont pas en cause. Jamais elle n’a eu un mot contre le gueulage incessant d’Aboyus ni contre les merdes de Moka répandues partout sur la pelouse et non ramassées par le jeune couple dont il était l’enfant de substitution (désormais dans un charmant village où la fille Le Pen vient de faire trente-cinq pour cent des voix au premier tour de la Présidentielle).
Ses indignations sont à géométrie variable. Dans le cas présent, soit c’est la tête du chien qui ne lui revient pas, soit c’est celle de la maîtresse de l’animal.
*
Cela me fait songer que je n’ai pas de nouvelles de la plainte que j’ai déposée contre la femme extérieure à la copropriété qui m’a insulté l’été dernier avec l’accord tacite de cette voisine dont elle était l’invitée. J’irai me renseigner en septembre au greffe du Tribunal.
Le ton monte vite. L’accusée et l’accusatrice parlent en même temps et se le reprochent mutuellement. A l’issue, la nouvelle voisine se dirige vers son appartement puis se retourne vers l’ancienne :
-Et une bonne soirée ! lui lance-t-elle.
Cette copropriétaire ne défend le règlement que lorsque ses ami(e)s ne sont pas en cause. Jamais elle n’a eu un mot contre le gueulage incessant d’Aboyus ni contre les merdes de Moka répandues partout sur la pelouse et non ramassées par le jeune couple dont il était l’enfant de substitution (désormais dans un charmant village où la fille Le Pen vient de faire trente-cinq pour cent des voix au premier tour de la Présidentielle).
Ses indignations sont à géométrie variable. Dans le cas présent, soit c’est la tête du chien qui ne lui revient pas, soit c’est celle de la maîtresse de l’animal.
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Cela me fait songer que je n’ai pas de nouvelles de la plainte que j’ai déposée contre la femme extérieure à la copropriété qui m’a insulté l’été dernier avec l’accord tacite de cette voisine dont elle était l’invitée. J’irai me renseigner en septembre au greffe du Tribunal.