Ça va mal à l’Opéra de Rouen, dont je fus un abonné « entrée libre » pour vingt-sept euros par mois, jusqu’à ce qu’Hervé Morin, Centriste de Droite, devenu Duc de Normandie, supprime cette formule avantageuse. Faute d’argent, l’établissement annonce une fermeture de six semaines, du premier avril au sept mai. Six spectacles sont rayés de la programmation, dont le rituel opéra participatif pour lequel depuis des mois répétaient des scolaires.
Ni le Covid, ni la Guerre de Poutine, ni l’inflation ne suffisent à expliquer ce désastre. Depuis deux mille dix-huit, les comptes sont dans le rouge. Les politiciens locaux se reprochent mutuellement une insuffisance de subventions. C’est l’occasion pour Nicolas Mayer-Rossignol, Socialiste, Chef de la Métropole, de se ridiculiser en accusant le Département, contrôlé par la Droite, de ne rien verser, alors que c’est lui-même, quand il était Chef de la Région Haute-Normandie, qui en avait décidé ainsi avec son comparse Nicolas Rouly, Socialiste, qui tenait le Département.
Je me souviens de la Sénatrice Catherine Morin-Desailly, Centriste de Droite, promettant, lors de la dernière présentation de programme à laquelle j’ai assisté, un Opéra d’excellence, puis œuvrant pour lui obtenir le titre de Théâtre lyrique d’intérêt national. Cela a eu pour effet de le doter d’un cahier des charges coûteux.
Cette fermeture temporaire est surtout triste pour les musiciens, les titulaires au chômage partiel, les intermittents je ne sais pas. L’un d’eux : « Surtout, on ne comprend pas pourquoi, alors que le problème budgétaire est connu depuis longtemps, la direction a continué de faire comme si nous étions avec le vent dans le dos ! Les surcoûts, on les connaît ; les spectacles déprogrammés à cause du Covid et reprogrammés coûte que coûte, on n’a pas compris ! »
*
Autre naufrage, définitif celui-là : le café restaurant L’Espiguette. Les critiques sur Tripadvisor étaient claires : trop cher, un service largué, un gérant qui ne fiche rien.
Ce serait bien si le remplaçait un bon vieux bar comme c’était avant, sous le nom de Saint-Amand, dont j’étais client à mon arrivée à Rouen.
Ni le Covid, ni la Guerre de Poutine, ni l’inflation ne suffisent à expliquer ce désastre. Depuis deux mille dix-huit, les comptes sont dans le rouge. Les politiciens locaux se reprochent mutuellement une insuffisance de subventions. C’est l’occasion pour Nicolas Mayer-Rossignol, Socialiste, Chef de la Métropole, de se ridiculiser en accusant le Département, contrôlé par la Droite, de ne rien verser, alors que c’est lui-même, quand il était Chef de la Région Haute-Normandie, qui en avait décidé ainsi avec son comparse Nicolas Rouly, Socialiste, qui tenait le Département.
Je me souviens de la Sénatrice Catherine Morin-Desailly, Centriste de Droite, promettant, lors de la dernière présentation de programme à laquelle j’ai assisté, un Opéra d’excellence, puis œuvrant pour lui obtenir le titre de Théâtre lyrique d’intérêt national. Cela a eu pour effet de le doter d’un cahier des charges coûteux.
Cette fermeture temporaire est surtout triste pour les musiciens, les titulaires au chômage partiel, les intermittents je ne sais pas. L’un d’eux : « Surtout, on ne comprend pas pourquoi, alors que le problème budgétaire est connu depuis longtemps, la direction a continué de faire comme si nous étions avec le vent dans le dos ! Les surcoûts, on les connaît ; les spectacles déprogrammés à cause du Covid et reprogrammés coûte que coûte, on n’a pas compris ! »
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Autre naufrage, définitif celui-là : le café restaurant L’Espiguette. Les critiques sur Tripadvisor étaient claires : trop cher, un service largué, un gérant qui ne fiche rien.
Ce serait bien si le remplaçait un bon vieux bar comme c’était avant, sous le nom de Saint-Amand, dont j’étais client à mon arrivée à Rouen.