réflexion
Une passionnante journée d’étude organisée par Laurence Le Guen et Hélène Valotteau sur un thème qui m’intéresse de plus en plus a eu lieu jeudi 16 février 2022 à la médiathèque Françoise Sagan, à Paris.
J’aime déjà beaucoup l’exposition comme objet révélateur du regard porté sur un thème, comme un arrêt sur image qui permet de comprendre comment la société envisage un sujet - qu’il s’agisse d’art ou d’autre chose. C’est un objet historique passionnant et il m’est déjà arrivé de penser que si j’arrêtais un jour de collectionner les albums pour enfants, je pourrais m’adonner à la collection de catalogues d’exposition… Alors tu penses bien que quand on parle d’exposer la littérature pour la jeunesse, je suis bien sûr très intéressé, surtout après quelques-une de mes expériences récentes en la matière. Ce qui a fait, je pense, la réussite de cette journée a été la variété des intervenants qui pouvaient venir de l’univers des bibliothèques (Marine Planche pour le Centre National de la Littérature Jeunesse, Murièle Modely pour la Bibliothèque de Toulouse), de celui du musée à proprement parler (Emmanuelle Martinat-Dupré pour le Musée de l'Illustration Jeunesse, Anne Monier Vanryb pour le Musée des Arts Décoratifs de Paris), de l’université (Laurence Le Guen), des galeries privées (Pauline Lamy du Musée de poche, Antoine Ullmann de la galerie Robillard) ou enfin du monde de la création (Claire Dé). J’ai de mon côté raconté comment j’ai envisagé l’exposition Sans fin la fête de quatre côtés à la fois: scénographie, commissariat, graphisme et communication. Je ne te ferai pas ici un résumé de ces riches communications mais j’en dégage rétrospectivement trois problématiques relatives à l’exposition de la littérature jeunesse qui seront formidables à travailler pour tous les maniaques comme moi, comme toi:
Je reviendrai dans mon prochain billet sur la deuxième de ces problématiques à travers l’exemple d’une exposition visitée tout récemment et qui me semble apporter des réponses pertinentes. |
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2007-2020, Loïc Boyer.
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