Portée à bout de bras par Thierry Weyd cette manifestation m’a permis de mettre une partie de ma collection à disposition pour consultation, de faire une conférence au sujet des Images libres qui, grâce aux surprises toujours renouvelées de la technique, fut également portée à bout de bras. Un mal pour un bien puisque le chaleureux public put ainsi se passer et feuilleter les albums à mesure que je les tirais de mes piles. Et j’ai eu tout l’après-midi pour écouter Frédéric Acquaviva, l’association bolognaise Hamelin ou Bartolomé Sanson.

La journée du lendemain fut l’occasion de faire du shopping de micro-éditions, le salon étant un autre des versants de ce riche évènement, car, malgré la simultanéité du SoBD à Paris et du SLPJ à Montreuil, c’est à Caen que le collectionneur fait son miel! Presque tout l’underground graphique, de Chicago à Caen en passant par Berlin et Berne était représenté. J’ai dépensé presque tout ce que j’ai gagné, mais il faut bien faire vivre les artistes, les éditeurs et les libraires…
Entre les deux jours j’ai dormi dans un studio au sixième niveau de l’École Supérieure d’Arts & Médias qui est probablement l’école d’art la mieux équipée de France (surtout en escaliers). En parlant d’escaliers, ceux de l’ancienne bibliothèque municipale qui accueille désormais la Bibi - et par extension le salon - sont particulièrement bien dessinés. Bon, je m’arrête car je sens que je digresse…