Ça y est! C’était ce soir et il ne manquait rien! Ali m’a aidé à poser les cloches de verre, Nathalie a pu récupérer in extremis les derniers manquants à la Régie, même le ruban adhésif double face a été gentil avec moi en se décollant une demi-heure heure avant le début, ce qui m’a laissé le temps de le remplacer par une solution plus robuste.
Quoi qu’il en soit, à dix-huit heures la migraine qui me tenait depuis mon réveil (le mal du scénographe) s’est évaporée et tout le monde était là, Viviane, Xavier, Virginie (Aurélien avait rendez-vous avec son électricien) et le public était nombreux et varié: depuis les étudiant trop jeunes pour avoir lu ces livres jusqu’aux visiteurs assez âgés pour les avoir écrits. Sur la façade de l’Alcazar un kakémono s’étale sur trois étages, je ne crois pas avoir déjà vu un de mes designs à cette échelle. Il y a aussi des affiches plein le métro dit-on. Quand le lieu a été plein, Cécile Vergez-Sans a donné son discours, clair et enthousiaste: vous l’aurez compris, s’il y a une exposition à ne pas manquer cet hiver, c’est Le 68 des enfants et c’est à Marseille! |
|
2007-2020, Loïc Boyer.
|