réflexion
J’ai reçu hier un petit fascicule pour enseignants de chez l’École des Loisirs. Parce que je leur avais demandé celui consacré à Maurice Sendak vont-ils désormais m’envoyer tous les numéros? Ca m’agace d’abord, puis comme le thème (la bande dessinée jeunesse sic) recoupe certaines de mes obsessions, je décide de m’y intéresser et de lire au petit déjeuner un des rares textes qui ne soit pas strictement un outil pédagogique: Les Grandes étapes du neuvième art.
J’y croise des figures historiques que j’affectionne, comme Töpffer, McCay, Hergé, Pilote, et… (A SUIVRE), et puis voilà, l’Histoire s’arrête là. Réévaluer la place d’(A SUIVRE) dans l’histoire du 9ème art, comme on dit, pourquoi pas, pense-je en refermant la publication à la couverture verte - j’ai d’ailleurs moi-même été un lecteur régulier de ce mensuel au cours de mes années d’adolescent. Puis, tel un Boku no Watashi no Katamari Damacy, différents éléments viennent s’agglomérer à cette idée tout au long de la matinée:
Pourquoi l’existence de ces éditeurs dont l’influence ces vingt dernières années a été énorme sur le paysage de la bande dessinée internationale est-elle occultée? Tout de même, un instant j’ai eu un le sentiment qu’on se moquait de moi, et puis soudain m’est revenu à l’esprit qu’il ne s’agissait que d’un document de promo à destination des profs de collège - ouf, j’ai cru que c’était important. Maintenant j’espère que je ne recevrai pas les autres numéros, j’ai autre chose à faire de mes samedis que ruminer au-dessus de mon clavier comme un vulgaire blogueur.
Commentaires (0)
|
|
2007-2020, Loïc Boyer.
|