Lundi 11 Avril 2011
Livres
Nadia SendinLa mer noire de Kéthévane Davrichewy
Tamouna, d'origine géorgienne, s'apprête à fêter ses 85 ans avec toute sa famille.
En attendant ses invités, elle s'abîme dans ses souvenirs. Elle se souvient de son enfance en Georgie auprès de ses parents, de ses grands-parents, de ses cousins et de ses cousines, formant une grande famille. Le père de Tamouna, ministre de l'agriculture dans le gouvernement sociaux-démocrate, lutte pour instaurer de nouvelles réformes et pour l'indépendance de son pays contre la Russie. La famille passe ses vacances dans la ville balnéaire de Batoumi, au bord de la plage. C'est là qu'elle rencontre Tamaz, son premier et son seul amour, dont leurs destinés sont séparées par l'exil et les guerres. Ils se revoient des années plus tard avec le regret de ne pas avoir pu s'unir et vivre cet amour.
Lorsque la Russie refuse l'indépendance et réprime le gouvernement en place, Tamouna et sa famille doivent s'exiler en France, rompre avec leurs racines. Elle retrouve une stabilité auprès de la communauté géorgienne, mais cette assurance s'éteint lorsque son père décide de repartir se battre pour l'indépendance de son pays. Progressivement, les rêves de retrouver son pays et de revoir son père se brisent.
La disparition de son père et l'exil loin de son pays forment un vide qu'elle ne peut combler. Sa famille doit réinventer un avenir loin de leurs racines, de leurs espoirs, de leur terre et doivent apprendre à vivre avec une part d'eux-mêmes amputée.
Tamouna, en ce jour d'anniversaire évoque l'abandon de son pays, le deuil, l'amour passionné et impossible pour Tamaz et la vie qui continue avec les enfants, les petits-enfants et la culture de son pays qu'elle apprend à faire revivre.
Ce roman dessine un magnifique portrait de femme à travers les âges et l'Histoire et nous fait pressentir la déchirure d'un exil sans retour, que seul peuvent combler des souvenirs fragiles et furtifs. L'écriture simple, précise, juste, se veut au plus près des émotions et de l'intimité de l'héroïne.
En attendant ses invités, elle s'abîme dans ses souvenirs. Elle se souvient de son enfance en Georgie auprès de ses parents, de ses grands-parents, de ses cousins et de ses cousines, formant une grande famille. Le père de Tamouna, ministre de l'agriculture dans le gouvernement sociaux-démocrate, lutte pour instaurer de nouvelles réformes et pour l'indépendance de son pays contre la Russie. La famille passe ses vacances dans la ville balnéaire de Batoumi, au bord de la plage. C'est là qu'elle rencontre Tamaz, son premier et son seul amour, dont leurs destinés sont séparées par l'exil et les guerres. Ils se revoient des années plus tard avec le regret de ne pas avoir pu s'unir et vivre cet amour.
Lorsque la Russie refuse l'indépendance et réprime le gouvernement en place, Tamouna et sa famille doivent s'exiler en France, rompre avec leurs racines. Elle retrouve une stabilité auprès de la communauté géorgienne, mais cette assurance s'éteint lorsque son père décide de repartir se battre pour l'indépendance de son pays. Progressivement, les rêves de retrouver son pays et de revoir son père se brisent.
La disparition de son père et l'exil loin de son pays forment un vide qu'elle ne peut combler. Sa famille doit réinventer un avenir loin de leurs racines, de leurs espoirs, de leur terre et doivent apprendre à vivre avec une part d'eux-mêmes amputée.
Tamouna, en ce jour d'anniversaire évoque l'abandon de son pays, le deuil, l'amour passionné et impossible pour Tamaz et la vie qui continue avec les enfants, les petits-enfants et la culture de son pays qu'elle apprend à faire revivre.
Ce roman dessine un magnifique portrait de femme à travers les âges et l'Histoire et nous fait pressentir la déchirure d'un exil sans retour, que seul peuvent combler des souvenirs fragiles et furtifs. L'écriture simple, précise, juste, se veut au plus près des émotions et de l'intimité de l'héroïne.
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