On y retourne? D’abord avec ce Revenge Remix du Celebre de Harry Wolfman: une basse poisseuse, des halètements qui se calent aux tiens et puis cette ambiance de grosse teufé d’sa mère qui fait que, malgré l’effort, tu reviens toujours…
Puisqu’on parle de retour, nous voilà maintenant en 1999 avec le Cash Conv. d’I:Cube. Ça a vieilli ce truc? Je ne crois pas. Tu me diras. Je me souviens l’avoir écouté sur un mac alors même qu’iTunes n’existait pas encore, ça ne me rajeunit pas, comme on dit.
Passons au Tail Lift de Joe qui mouline allègrement des sons carnavalesques pour en faire un morceau sacrément moderne, un peu comme Aphex Twin avec Donkey Rhubarb mais en plus rebondissant. Ah, je vois que tu comprends ce que je veux dire, c’est bien, alors puisque tu le prends comme ça on va aller sur quelque chose d’un peu plus froid. Après tout, nos gestes de tous les jours ne sont-ils pas conditionnés par des algorithmes? Assumons notre statut d’êtres programmés et dansons sur le silicium, ou plutôt sur The Emperor Machine: RMI is All I Want, remixé ici par Erol Alkan.
Allez, retour à une nature mystique (on est pourtant à Détroit, mais ceci explique peut-être cela) avec une forme classique de la House: le prêche sur beat, ici représenté par Delano Smith et son Rock. Sois à ton tour le rocher, la rivière et l’arbre à la fois, mais ne t’arrête pas de bouger, ça n’est pas le moment, plus tard si tu veux, pour l’instant on écoute arriver le bien nommé Through the Night de Low Tapes, sa production un peu crade, ses handclaps dont on jurerait qu’ils sortent d’un magnéto quatre pistes, il y aurait du Roland là-dessous que ça ne m’étonnerait pas!
Bon, revenons à des sons plus brillants avec GOTF de Gigamesh. Maintenant que toi et moi sommes dans une ambiance club plus légère, est-ce qu’on va y rester? Ouéééé, je mets Lipstick & Lace (ça n’est pas incompatible avec la sueur) de Benoit & Sergio dont on pourrait penser qu’ils travaillent dans une animalerie du Royaume-Uni, mais on ne s’en plaindra pas.
As-tu remarqué que tu avais accéléré tes mouvements? On a bien pris 10 BPM depuis le début du mix et ça n’est pas avec Black Dog qu’on va ralentir la cadence. L’Electro de leur Self Organising Sealed Systems commente ce qui se passe depuis quarante minutes à l’intérieur de ton enveloppe corporelle: transmission, reprise, relais, rythme, tous les éléments de ton corps sont à l’unisson pour faire durer ces mouvements répétitifs qui te font un bien fou.
Wit Da Cup de Shigeto? Ça n’est pas un prêche, je ne sais pas où il a trouvé ce monologue, mais le mec est à fond! Il aurait été dommage de ne pas en faire un morceau, effectivement. Et puis le beat tabasse un peu, c’est normal, c’est pour la fin, on balance tout avant… avant de lâcher prise: une version plutôt kitsch de Let it Be avec ce bon Jeff Majors à la harpe, quoi de plus beau pour finir?
Puisqu’on parle de retour, nous voilà maintenant en 1999 avec le Cash Conv. d’I:Cube. Ça a vieilli ce truc? Je ne crois pas. Tu me diras. Je me souviens l’avoir écouté sur un mac alors même qu’iTunes n’existait pas encore, ça ne me rajeunit pas, comme on dit.
Passons au Tail Lift de Joe qui mouline allègrement des sons carnavalesques pour en faire un morceau sacrément moderne, un peu comme Aphex Twin avec Donkey Rhubarb mais en plus rebondissant. Ah, je vois que tu comprends ce que je veux dire, c’est bien, alors puisque tu le prends comme ça on va aller sur quelque chose d’un peu plus froid. Après tout, nos gestes de tous les jours ne sont-ils pas conditionnés par des algorithmes? Assumons notre statut d’êtres programmés et dansons sur le silicium, ou plutôt sur The Emperor Machine: RMI is All I Want, remixé ici par Erol Alkan.
Allez, retour à une nature mystique (on est pourtant à Détroit, mais ceci explique peut-être cela) avec une forme classique de la House: le prêche sur beat, ici représenté par Delano Smith et son Rock. Sois à ton tour le rocher, la rivière et l’arbre à la fois, mais ne t’arrête pas de bouger, ça n’est pas le moment, plus tard si tu veux, pour l’instant on écoute arriver le bien nommé Through the Night de Low Tapes, sa production un peu crade, ses handclaps dont on jurerait qu’ils sortent d’un magnéto quatre pistes, il y aurait du Roland là-dessous que ça ne m’étonnerait pas!
Bon, revenons à des sons plus brillants avec GOTF de Gigamesh. Maintenant que toi et moi sommes dans une ambiance club plus légère, est-ce qu’on va y rester? Ouéééé, je mets Lipstick & Lace (ça n’est pas incompatible avec la sueur) de Benoit & Sergio dont on pourrait penser qu’ils travaillent dans une animalerie du Royaume-Uni, mais on ne s’en plaindra pas.
As-tu remarqué que tu avais accéléré tes mouvements? On a bien pris 10 BPM depuis le début du mix et ça n’est pas avec Black Dog qu’on va ralentir la cadence. L’Electro de leur Self Organising Sealed Systems commente ce qui se passe depuis quarante minutes à l’intérieur de ton enveloppe corporelle: transmission, reprise, relais, rythme, tous les éléments de ton corps sont à l’unisson pour faire durer ces mouvements répétitifs qui te font un bien fou.
Wit Da Cup de Shigeto? Ça n’est pas un prêche, je ne sais pas où il a trouvé ce monologue, mais le mec est à fond! Il aurait été dommage de ne pas en faire un morceau, effectivement. Et puis le beat tabasse un peu, c’est normal, c’est pour la fin, on balance tout avant… avant de lâcher prise: une version plutôt kitsch de Let it Be avec ce bon Jeff Majors à la harpe, quoi de plus beau pour finir?