Aller voir à quoi ressemble la nouvelle génération de beauzarteuses et beauzarteux, qu’on ne peut pas côtoyer en centre ville maintenant que leur école et ses principaux lieux d’exposition sont en périphérie, c’est ce qui motive, ce lundi à dix-huit heures, mon entrée à l’Opéra de Rouen où a lieu le vernissage de l’exposition D’après Quartett qui regroupe les estampes des élèves de ce qui s’appelle depuis quelques années l’Ecole Supérieure d'Art et Design Le Havre-Rouen. Ces estampes ont été réalisées après qu’elles et eux ont étudié l’opéra Quartett de Luca Francesconi qui sera donné ici en avril prochain. C’est la première fois que les Beaux-Arts sont invités à l’Opéra.
Je fais le tour des travaux exposés, retiens les dessins crayonnés de Roxane Chaussalet et surtout les petites culottes brodées de noms de maladies sexuellement transmissibles d’Anouk Paquet (une descendante d’Annette Messager). Une autre élève annonce « Je suis tout à fait froide » « Frottons nos peaux l’un contre l’autre ».
-Je viens de transpirer en marchant, je peux vous réchauffer si vous voulez, déclare à plusieurs reprises un vieux libidineux aux personnes de sexe féminin qui s’approchent de cette œuvre, lesquelles lui sourient poliment.
Globalement, ces beauzarteuses et beauzarteux ressemblent aux précédent(e)s et connaîtront sûrement le même sort. Beaucoup ne sont pas familiers des lieux et le prouvent en demandant où sont les toilettes. Au moins, elles et eux se seront approchés de la salle où sont donnés les spectacles qui ne les intéressent pas (les musicien(ne)s ne vont pas davantage voir leurs expositions).
Je pars avant les discours, dans lesquels, je n’en doute pas, l’on se félicitera des deux côtés de cette première fois en souhaitant qu’elle soit suivie de beaucoup d’autres.
*
C’est bientôt que l’on devrait connaître le nom de qui remplacera Frédéric Roels à la tête de l’Opéra de Rouen selon le désir de Catherine Morin-Desailly, Sénatrice, Conseillère Régionale, Centriste de Droite, Présidente de cette institution dont se moque gentiment Diapason dans son numéro de mars deux mille dix-sept :
« La maison a de l’ambition, qui consiste à obtenir le label tombé en désuétude d’« opéra national », en aura-t-elle les moyens ? »
*
Quel sera l’avenir de l’antenne rouennaise de l’Esadhar (Ecole Supérieure d'Art et Design Le Havre-Rouen) reléguée sur les Hauts de Rouen ? Certains disent qu’il serait question de la fermer. L’antenne du Havre conserverait ses fonctions d’apprentissage du disagne graphique et de création littéraire. Quant aux élèves d’arts plastiques de Rouen, elles et eux seraient regroupés avec celles et ceux de Caen dans cette ville où siège le Duc de Normandie. A suivre (comme on dit).
*
Mettez des lunettes à un vigile, vous en faites un intellectuel.
Je fais le tour des travaux exposés, retiens les dessins crayonnés de Roxane Chaussalet et surtout les petites culottes brodées de noms de maladies sexuellement transmissibles d’Anouk Paquet (une descendante d’Annette Messager). Une autre élève annonce « Je suis tout à fait froide » « Frottons nos peaux l’un contre l’autre ».
-Je viens de transpirer en marchant, je peux vous réchauffer si vous voulez, déclare à plusieurs reprises un vieux libidineux aux personnes de sexe féminin qui s’approchent de cette œuvre, lesquelles lui sourient poliment.
Globalement, ces beauzarteuses et beauzarteux ressemblent aux précédent(e)s et connaîtront sûrement le même sort. Beaucoup ne sont pas familiers des lieux et le prouvent en demandant où sont les toilettes. Au moins, elles et eux se seront approchés de la salle où sont donnés les spectacles qui ne les intéressent pas (les musicien(ne)s ne vont pas davantage voir leurs expositions).
Je pars avant les discours, dans lesquels, je n’en doute pas, l’on se félicitera des deux côtés de cette première fois en souhaitant qu’elle soit suivie de beaucoup d’autres.
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C’est bientôt que l’on devrait connaître le nom de qui remplacera Frédéric Roels à la tête de l’Opéra de Rouen selon le désir de Catherine Morin-Desailly, Sénatrice, Conseillère Régionale, Centriste de Droite, Présidente de cette institution dont se moque gentiment Diapason dans son numéro de mars deux mille dix-sept :
« La maison a de l’ambition, qui consiste à obtenir le label tombé en désuétude d’« opéra national », en aura-t-elle les moyens ? »
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Quel sera l’avenir de l’antenne rouennaise de l’Esadhar (Ecole Supérieure d'Art et Design Le Havre-Rouen) reléguée sur les Hauts de Rouen ? Certains disent qu’il serait question de la fermer. L’antenne du Havre conserverait ses fonctions d’apprentissage du disagne graphique et de création littéraire. Quant aux élèves d’arts plastiques de Rouen, elles et eux seraient regroupés avec celles et ceux de Caen dans cette ville où siège le Duc de Normandie. A suivre (comme on dit).
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Mettez des lunettes à un vigile, vous en faites un intellectuel.