Une fin de juillet bien carillonnée

31 juillet 2018


Ce vendredi soir, je m’installe au jardin un peu avant dix-neuf heures afin de profiter du premier concert officiel de carillon donné à Rouen en cette fin juillet C’est le Congrès National de la Guilde des Carillonneurs de France. L’orage est également annoncé.
Pendant trois quarts d’heure, les musicien(ne)s se succèdent dans la tour Saint Romain pour un concert Danses et chansons. Encore une fois, je me réjouis d’habiter aussi près de la Cathédrale. J’entends même les applaudissements. Un jour mon prince viendra, le dernier morceau, retentit au moment précis où rentre du labeur le voisin du quatrième. La jolie brune qui partage depuis peu son appartement l’attendait.
Le ciel est de plus en plus menaçant. Je reste néanmoins dehors, poursuivant la lecture de la Correspondance de Maria Casarès et Albert Camus. Peut-on prévoir à quel instant tombera la première goutte ? Non, elle tombe précisément au moment où on ne s’y attend pas.
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Deux autres concerts officiels suivent : le samedi à la même heure A quatre mains, puis le dimanche après la messe Relectures. En bonus sont donnés des concerts non annoncés.
Ce ouiquennede, les allergiques auront eu de bonnes raisons de chanter Maudit sois-tu carillonneur.
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Rue Eau-de-Robec, fonçant sur son vélo, un homme à cheveux blancs, au moins quinquagénaire, employé par une entreprise de livraison de repas. Cet asservissement n’est donc pas réservé à la jeunesse.
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« Et l’euphorie de la Coupe du Monde, retombée? » me demande l’ami de Stockholm. Complètement, lui réponds-je, et rapidement, deux jours après plus personne n’en parlait, c'est comme une maladie tropicale avec une éruption de fièvre puis une longue période de latence jusqu'à la prochaine fois. Jean-Marie Brohm et Marc Perelman ont bien raison de qualifier le foute de « peste émotionnelle ».